Finalement, les lunettes de réalité augmentée de Meta se passeraient de puces maison

En 2019, Meta lançait un programme ambitieux pour développer des puces en interne afin d’équiper ses différents appareils, comme les casques Quest ou le projet Orion de lunettes de réalité augmentée. D’après Fortune, l’entreprise aurait décidé de mettre un terme à ces développements : Meta se tournerait finalement vers Qualcomm et ses puces dédiées aux technologies AR/XR.

Mark Zuckerberg taille dans les coûts

Ces puces étaient en développement au sein de l’équipe Silicon de la division matérielle de Meta (les Reality Labs). Il y en avait au moins trois en cours de conception : deux intégrées aux lunettes Orion (appelées « Avogadro » et « Acropolis » en interne), une pour le boîtier qui doit accompagner les lunettes (« Armstrong »).

Ce silicium devait également être embarqué dans les lunettes AR de prochaine génération Apollo, et Meta aurait aussi envisagé la possibilité d’en équiper ses casques Quest (qui fonctionnent avec des puces Qualcomm). L’entreprise avait l’intention de concevoir des puces dédiées à des tâches spécifiques, comme la gestion de l’énergie, mais elles auraient été abandonnées.

Un prototype de lunettes Orion, ainsi qu’un modèle plus abordable du Quest 3, pourraient être présentés les 25 et 26 septembre à l’occasion de l’événement Meta Connect.

Meta ne lâche pas pour autant la conception de puces : le groupe a ainsi mis au point des processeurs spécialisés pour le traitement IA dans ses centres de données. Et tout le travail réalisé pour les puces XR/AR pourra resservir si d’aventure Meta décidait de remettre une pièce dans la machine.

Cet abandon procède de la volonté du groupe de faire des économies, après que Mark Zuckerberg a déclaré que 2023 (et 2024, manifestement) était « l’année de l’efficacité ». Il en a résulté la suppression de dizaines de milliers de postes… et possiblement l’abandon du développement de casque de réalité mixte concurrent du Vision Pro.