Le numéro un des réseaux sociaux a cédé. Sous la pression d’associations de protection de l’enfance, Facebook propose à ses membres britanniques d’ajouter sur leur page personnelle un bouton d’alerte. En cliquant sur ce « panic button », les adolescents seront renvoyés vers le site du Child Exploitation and Online Protection Centre (CEOP). Ils pourront signaler à cette organisation semi-publique tout adulte qu’ils soupçonnent d’utiliser Facebook pour abuser de mineurs.
Une initiative uniquement britannique
Un message encourageant les jeunes de 13 à 18 ans à installer cette application a été posté automatiquement sur la page des adolescents de ces âges. Par ailleurs, les internautes auront la possibilité d’ajouter une page Facebook spéciale, ClickCEOP, à leurs favoris ou de devenir fan du service.
Dans un communiqué, Jim Gamble, le président du CEOP, explique : « Nous savons de nos discussions avec les agresseurs qu’une force de dissuasion visible est capable de protéger les jeunes en ligne. Nous recommandons vivement à tous les utilisateurs de Facebook d’ajouter l’application […] pour que tous puissent voir qu’ils sont au cœur de ce dispositif de protection. »
Facebook avait jusque-là refusé d’ajouter un bouton d’alerte sur ses pages, malgré les demandes réitérées des associations de protection de l’enfance. Le réseau social était dans leur collimateur depuis l’assassinat en octobre 2009 d’une mineure par un adulte qui l’avait approchée grâce au réseau.
Aucun indication n’a été donnée sur une possible extension de ce type de bouton au reste de l’Europe.
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