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Contrefaçon : 133 sites bloqués en Europe et aux Etats-unis

Europol et les douanes américaines ont collaboré dans le cadre d’une vaste opération policière. Une trentaine de sites a été bloqué en Europe.

Ils vendaient des produits de luxe (Chanel, Gucci, Lacoste, Dior, Armani…) mais aussi des produits informatiques (McAfee, Symantec…). 133 sites Internet ont été bloqués hier par les polices européennes et les douanes américaines, dans le cadre d’une vaste opération conjointe. C’est la première fois que les Etats-Unis et l’Union européenne coopèrent de cette façon dans le domaine de la contrefaçon.

Trois quarts des sites bloqués étaient hébergés sous l’extension .COM aux Etats-unis, où l’opération s’est déroulée sous le nom de Cyber Monday 3, en référence au « Cyber Monday », une journée d’importantes soldes en ligne qui suit traditionnellement le week-end de Thanksgiving. En Europe, l’opération s’appelait Project Transatlantic. Elle a donné lieu au blocage d’une trentaine de sites, se terminant par les extensions .EU, .BE, .DK, .FR. RO et .UK.

175 000 dollars saisis sur des comptes Paypal

Les gouvernements concernés ont bloqué les sites visés sur lesquels apparaît à présent un message informant les consommateurs de la saisie. « Cette opération est un bon exemple de l’excellente coopération entre l’ICE et nos partenaires internationaux », s’est réjoui M. John Morton, directeur des douanes américaines (ICE). « C’est un problème important, pas seulement pour l’industrie américaine, mais pour celles légitimes en Europe, en Asie et ailleurs. Pensons aux emplois perdus, aux revenus des taxes perdus ».

Dans le cadre de cette opération, une personne a également été arrêtée aux Etats-Unis et une somme de 175 000 dollars saisie sur des comptes Paypal utilisés par les contrefacteurs. Pour identifier ces sites, les services de police ont procédé à des achats de produits, lesquels ont été vérifiés ensuite par les propriétaires des marques.

Cette nouvelle opération porte le nombre de sites bloqués pour vente de produits contrefaits à 1 630 depuis 2010, selon l’ICE.

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Gilbert Kallenborn, avec AFP