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Ecoles et universités, terreau de start-up

L’université Paris-Sud-Orsay lance l’incubateur Ile-de-France (IdF) Sud, en partenariat avec le CNRS et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Cette nouvelle usine à start-up s’ajoute à la liste des initiatives lancées par l’Ecole des mines d’Alès et l’Ecole nationale supérieure des télécoms (ENST).

IdF Sud apportera son soutien à des entreprises évoluant dans tous les secteurs des hautes technologies. L’incubateur s’est fixé deux objectifs : valoriser la recherche publique et promouvoir la création d’entreprises par des chercheurs du milieu universitaire.À la différence des incubateurs privés, IdF Sud ne prendra pas de participation dans le capital des sociétés soutenues, mais touchera des royalties, en cas de succès.L’incubateur bénéficie d’une aide financière de l’université Paris-Sud, des collectivités territoriales, d’entreprises privées, ainsi que d’une participation gouvernementale de 6 millions de francs, répartie sur trois ans.Le 24 mars 1999, le gouvernement a en effet lancé un appel à candidatures pour la création d’incubateurs visant à “encourager la création d’entreprises, valorisant les travaux de recherche des laboratoires publics “.IdF Sud fait partie des trois projets d’incubateurs retenus en Ile-de-France, avec Science pratique incubateurs (porté par la filiale de l’École nationale supérieure de Cachan) et Incubateur technologique parisien (qui regroupe les universités de Paris VI-Pierre et Marie Curie, Paris IX-Dauphine, l’Ecole nationale supérieure de la rue d’Ulm et Paritech).Le petit dernier rejoint les incubateurs évoluant dans l’environnement de la recherche, après celui de l’Ecole des mines d’Alès, le plus vieux de tous (il fut créé en 1985) et celui de l’Ecole nationale supérieure des télécoms qui a lancé le sien l’été dernier. Celui-ci héberge aujourdhui dans ses locaux une quinzaine de start-up.

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La rédaction