Le chiffrement ne résoud pas, à lui seul, les problèmes de sécurité “, averti Thierry Karsenti, directeur technique chez CheckPoint France. L’éditeur israélien, après avoir marié coupe-feu et gestion de réseaux privés virtuels (RPV), entreprend de sécuriser l’infrastructure de sécurité elle-même avec une nouvelle version de sa plate-forme VPN-1, rebaptisée, millénaire oblige, CheckPoint 2000.
Compatible Windows 2000 et Linux, la nouvelle plate-forme ambitionne de fédérer tous les équipements de sécurité de l’entreprise. CheckPoint 2000 dispose ainsi d’une interface graphique renouvelée, Visual Policy Editor, qui fournit une vue centralisée de l’infrastructure de sécurité et donne accès aux paramètres de configuration (voir illustration). Un second module se charge d’assurer la redondance entre deux plates-formes CheckPoint 2000, sans perte de sessions, assure encore l’éditeur.
Protéger les clients RPV
Dernière brique, destinée à pallier la vulnérabilité reconnue d’une grande majorité de postes de travail sous Windows 95 et 98, l’ajout de fonctions d’authentification au client RPV. “C’est là où les attaques sont les plus dangereuses, constate Thierry Karsenti. Notre nouveau module client agit comme un petit coupe-feu. Inséré entre le pilote de l’adaptateur réseau et la pile TCP/IP, il protège le client légitime d’un réseau privé virtuel contre toute tentative d’utilisation frauduleuse de ses secrets “.
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