Présentée lors de la BlizzCon 2014, Overwatch est la toute nouvelle licence de Blizzard. C’est un FPS, un jeu de tir à la première personne, et avec lui, le studio et éditeur californien tranche avec ses standards favoris. Plus connu pour ses jeux de stratégie temps réel (Warcraft et Starcraft), le MMORPG (World of Warcraft) et le hack’n slash (Diablo), Blizzard opère ici une diversification vidéoludique hyper ambitieuse. En effet, les jeux de tir, ce n’est pas ce qui manque sur le marché ! Entre Battlefield, Call of Duty ou encore Counter-Strike voire Team Fortress 2, il y a l’embarras du choix. Comme nous l’évoquions dans notre compte-rendu, Overwatch et TF2 sont très proches tant dans leurs graphismes que dans leur fonctionnement. Valve, géniteur de Team Fortress et propriétaire de Steam, a dû avoir quelques sueurs froides lors de la présentation tant Overwatch pourrait bien lui souffler des joueurs si toutes les promesses sont tenues par Blizzard.
Voir la vidéo de présentation d’Overwatch directement sur YouTube
Des histoires et des pouvoirs
C’est Chris Mentzen, Responsable des Développements des Licences de Blizzard, qui s’est chargé de présenter tout le background du jeu lors d’une conférence dédiée lors de la BlizzCon. L’histoire est assez simple. Après une crise sans précédent, le groupe des Overwatch a vu le jour. Sorte de supers héros, ils ont aidé le monde à se remettre debout et a lutté contre des robots appelés Omnix. Toutefois, un fait étrange, inconnu du joueur, a provoqué la perte du groupe laissant les Omnix sur terre et les Overwatch, livrés à eux-mêmes. Ce sont aujourd’hui des mercenaires totalement désunis.
Le monde d’Overwatch est donc sensiblement identique au notre, et les cartes du jeu sont donc inspirées de lieux connus ou emblématiques comme les rues de Londres, les vallées du Japon ou des temples égyptiens.
Blizzard ayant un talent reconnu pour peaufiner chaque détail des scénarios de ses jeux, tous les héros présents dans Overwatch ont leur propre histoire, aidant à comprendre leur rôle dans le jeu et pourquoi ils/elles possèdent les pouvoirs.
La jeune Tracer fut prise en exemple pendant la présentation, avec tout d’abord la découverte de son histoire sous forme de BD puis un passage en revue de son arsenal de pouvoirs : téléportation, retour en arrière, pistolet et bombe à impulsion. Son rôle : faire des dégâts puis s’en aller aussi rapidement qu’elle est venue. Les possibilités d’utilisation et de combinaison avec ceux des autres personnages paraissent très nombreuses. Toutes les vidéos sont à retrouver sur le site de Blizzard, bien évidemment.
Voir la vidéo de gameplay de Tracer sur YouTube
Pour le moment, c’est multi only !
Jeffrey Kaplan, Directeur de Développement et Vice-Président, est l’un des visages d’Overwatch. À la question : « Est-ce que Blizzard n’est pas fou de se lancer sur le FPS ? », la réponse fut franche : « Non, nous prenons des risques mais c’est un genre de jeu que nous aimons tous chez Blizzard donc, nous avons conçu un jeu qui répond à nos attentes et donc, nous le pensons, aux vôtres ». Pas de solo prévu dans l’immédiat mais les créateurs ne rejettent pas l’idée.
Prévu exclusivement sur PC (et Mac ?) pour le moment, Overwatch serait donc uniquement multijoueur. La partie type implique deux équipes de « seulement » 6 joueurs. Pas plus pour éviter que le jeu ne devienne trop brouillon ou perde de son intérêt. Pas de deathmatch au programme donc. Que du teamplay, sur des maps à thème où les objectifs sont multiples, évoluent et où chaque héros aura un rôle bien défini (tank, assaut, soutien, etc.). Se coordonner devrait être crucial pour accomplir les objectifs. Douze héros sont pour le moment prévus et d’autres seront ajoutés au fur et à mesure. Un peu comme sur un MOBA en somme.
Voir l’extrait d’une partie d’Overwatch sur YouTube
Et si le jeu devrait être assez simple à prendre en main, il sera compliqué à maitriser à la perfection. Mais, Blizzard est formel : que vous soyez un joueur acharné ou un casual gamer, vous pourrez vous amuser. Le système de matchmaking sera aussi perfectionné que sur les autres licences du jeu. C’est maintenant que se posent les questions fondamentales et terriblement terre-à-terre : Overwatch sera-t-il payant ou gratuit ? Sur abonnement ou Free-to-Play ? Impossible d’avoir des réponses précises à ces interrogations. Aussi bien Kaplan que Mentzen ont éludé la question. Il faudra donc attendre quelques mois pour avoir de plus amples informations.
À la fin de la présentation, lors de la séance de questions/réponses, les deux représentants ont été interrogés sur Titan. Est-ce Overwatch ? Ou autre chose ? Difficile pour eux de répondre mais une chose est sûre, ce nouveau titre n’est pas Titan mais il y a des choses qui sont communes au projet abandonné et au jeu en devenir. Quid de la console ? Ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment mais Blizzard n’exclue pas la possibilité d’un portage. Quoi qu’il en soit, nous, nous avons hâte de mettre la main sur la beta, à venir en 2015, car nous sommes à la fois curieux et emballés par la recette du FPS façon Blizzard.
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