C‘est par camion que sont arrivés au siège de l’Autorité de régu- lation des télécommunications (ART) les dos- siers de candidature pour des licences nationales et régionales de boucle locale radio (BLR) de quelque vingt et une sociétés. La date limite de dépôt était fixée au 31 janvier à midi. Comme un vulgaire débutant, France Télécom est arrivé en retard (la même mésaventure est arrivée à GTS-Omnicom), rendant sa copie deux minutes après l’échéance. L’opérateur explique qu’une modification de dernière minute a dû être apportée à sa demande de licence nationale. L’ART l’a renvoyé à ses études. “On aurait eu un quart d’heure de retard, on comprendrait. Mais là…” France Télécom a fait une ” demande gracieuse ” auprès de l’arbitre français des télécoms. Mais, même recevable, son dossier a peu de chances de sortir vainqueur, étant donné que la BLR a pour but de stimuler la concurrence sur la boucle locale, où France Télécom possède un monopole… Parmi les grosses pointures, seul MCI-WorldCom n’a pas concouru. Mais les Cegetel, Belgacom, Siris Tele 2 et 9 Telecom sont bien là. Les autres compétiteurs viennent d’horizons divers. Parmi eux, on trouve par exemple le câblo-opérateur UPC, le fournisseur d’accès Internet régional NormandNet ou FirstMark, qui a formé un consortium avec Suez Lyonnaise des eaux et le groupe Arnault. D’autres candidatures – envoyées par courrier, le cachet de la poste faisant foi – sont attendues. La liste complète est consultable sur le site de l’ART. Cette dernière va devoir éplucher des kilos de papier. Elle rendra son verdict cet été. Quarante-quatre licences (hors DOM) seront attribuées : deux nationales et deux par région
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