Les consommateurs Apple ne paient pas de « taxe verte » qui serait facturée par la marque sur ses produits, a rassuré Lisa Jackson, la vice-présidente chargée des questions environnementales de l’entreprise. Autrement dit, Apple ne rajoute pas de « supplément » aux prix, déjà élevés, que paient les clients pour tenir compte des efforts de réduction de carbone du groupe.
Pas de supplément vert sur le prix des iPhone
La dirigeante s’exprimait à l’occasion d’une conférence Reuters, à New York. Pas de taxe verte donc, même s’il est difficile de le confirmer ou de l’infirmer. Les différentes mesures prises par Apple pour décarboner l’Apple Watch — désormais annoncée comme « neutre », au grand dam d’associations européennes — ont bien sûr été financées par les revenus tirés des ventes.
Pour calculer le prix de ses appareils et établir la marge que réalise le groupe sur chacun d’entre eux, Apple a pris en compte le coût de toutes les composantes : R&D, production, distribution, marketing… Et nul doute que les efforts accomplis par l’entreprise pour « verdir » son activité (et celle de ses sous-traitants) ont aussi été pris en compte dans ces calculs. Par conséquent, le consommateur paie effectivement la promesse d’Apple de neutralité carbone d’ici 2030.
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À l’occasion de cette même conférence, Lisa Jackson a aussi repris à son compte les déclarations de Tim Cook qui veut faire en sorte que le reste de l’industrie suive le chemin tracé par Apple pour réduire son empreinte carbone. Les autres entreprises doivent être en mesure de s’inspirer du « modèle » Apple, et comprendre « comment intégrer l’énergie propre et les matériaux recyclables dans les chaînes de fabrication et réduire [leurs] émissions », a-t-elle expliqué.
Malgré cette bonne volonté affichée et les résultats indéniables dont Apple peut s’enorgueillir, certaines organisations critiquent le constructeur pour qui il serait plus facile d’atteindre des objectifs environnementaux a ambitieux, contrairement à d’autres industries qui consomment davantage d’énergie.
Lisa Jackson a reconnu qu’il restait encore beaucoup de défis à relever pour améliorer la compréhension des enjeux et rapporter l’usage de l’énergie dans la chaîne d’approvisionnement. Elle a convenu que « même la fabrication des éoliennes pour générer de l’énergie renouvelable a une empreinte carbone, et donc il faut en tenir compte ».
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Source : Reuters