Vous rappelez-vous d’AeroMobil, cette startup slovaque qui construit des voitures volantes ? A l’occasion du festival SXSW, le PDG de l’entreprise, Juraj Vaculik, a fait preuve d’un optimisme débordant en annonçant le début de commercialisation de son engin pour… 2017. C’est-à-dire dans un peu moins de trois ans au plus tard. C’est un véritable challenge compte tenu des obstacles réglementaires. Car l’appareil multiplie par deux le nombre d’homologations à obtenir : pour la route et pour les airs. M. Vaculik en a conscience et sait qu’il devra affronter « 100 années de bureaucratie aérienne et 100 années de bureaucratie terrestre ». Mais il reste confiant, car il explique avoir le soutien de l’Union européenne.
Par ailleurs, l’homme n’est pas à court d’idées. Pour permettre une transition sans heurt entre trajet terrestre et vol aérien, il aimerait créer le long des autoroutes des voies supplémentaires pour le décollage et l’atterrissage. Piégé dans un bouchon ? Pas de problème, il suffit de prendre la piste de décollage sur le côté ! En plus, explique-t-il, ces aménagements ne seraient pas très onéreux, car sa voiture volante n’a pas besoin de tarmac pour prendre de la hauteur : un ruban de pelouse est largement suffisant (200 mètres pour le décollage, 50 mètres pour l’atterrissage). Autre solution : créer des pistes d’atterrissage au sein même des stations-services, qui deviendraient du coup de petits aérodromes.
Mais le plus grand obstacle se situe au niveau des utilisateurs qui devront – forcément – avoir le permis voiture et le brevet de pilote. Or, le second est autrement plus difficile à obtenir que le premier.
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Mais là encore, la start-up a une solution toute trouvée : elle veut rendre sa voiture volante totalement autonome « d’ici à 10 ans », explique un porte-parole. Tout un programme…
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La voiture volante made in France parée pour le décollage, le 06/02/2014
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