La mairie de Lille tarde à trouver un accord avec les opérateurs mobiles pour activer la 5G dans la ville et capitale de la région Hauts-de-France. Martine Aubry ne voulait pas de cette technologie avant la remise du rapport de l’Anses. Or, l’agence de sécurité sanitaire a rendu des conclusions rassurantes ce mardi dans les bandes de fréquence basse et le 3,5 GHz. Il n’y aurait, a priori, pas plus de risques sanitaires avec la 5G qu’avec la 4G. Le blocage persiste pourtant et se focaliserait sur la charte que l’équipe de Martine Aubry tente de faire signer aux opérateurs.
Un seuil d’exposition à 4 V/m
Les Echos ont pu accéder au document. Le seuil d’exposition aux ondes serait fixé à 4 volts par mètre à l’intérieur des bâtiments, soit en dessous du seuil, déjà bas, de Paris. Les opérateurs devraient participer au financement de sondes avec l’ANFR pour faire des mesures, mais aussi informer directement les riverains de l’installation d’une antenne et participer à un comité de suivi sur l’hypersensibilité électromagnétique. Un dernier point qui ulcère les principaux concernés. Ils auraient enfin pour obligation de collecter 30% des téléphones mobiles inutilisés dans un délai de trois ans.
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Plusieurs de ces dispositions seraient jugées irréalisables par les opérateurs, d’après Les Echos. Pourtant, Orange affirmerait être en mesure de lancer la 5G dès la mi-mai à Lille. Il est vrai que légalement, rien de l’empêche de le faire. Et qu’il n’aurait qu’à activer des antennes déjà installées dans le cadre de ses expérimentations passées. Ce qui n’est pas le cas de ces concurrents Bouygues Telecom, Free Mobile et SFR*.
Source : Les Echos
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