Panasonic DMP-BD30 : la promesse
Panasonic renouvelle son offre Blu-ray avecla DMP-BD30, qui intègre – tout comme le DMP-BD10 – un processeur dédiéà un affichage de qualité et une mise à l’échelle des vidéos en bassedéfinition, mais aussi unport HDMI CEC 1.3. Avec cette nouvelle mouture, la compatibilité DivXest également à l’ordre du jour, ainsi que la lecture de vidéos AVCHDsurcartes SD. Nous avons testé l’appareil pour savoir si cette platinetenait vraiment ses promesses et constituait une alternative sérieuse face à unappareil comme la PlayStation 3.
Panasonic DMP-BD30 : la réalité
Dès l’allumage, la platine de Panasonic fait preuve de plus de rapidité
que celles testées l’an passé. Mais les temps de chargement d’un film
Blu-ray sont quasi-identiques qu’avec la console de Sony. D’emblée, on
remarque que l’interface utilisateur n’a rien d’exceptionnel : elle est
dépouillée et donne accès à l’ensemble des réglages du lecteur. En
revanche, aucun système de mise à jour automatique du firmware n’est
proposé. C’est d’autant plus logique que cette platine est dépourvue de
la moindre prise Ethernet. Prise rappelant que les bonus Internet à
venir ne sont pas pris en charge.
Des fonctions vidéo efficaces
Que cela soit en haute-définition ou en basse-définition, la DMP-BD30
s’en sort plutôt bien. La précision est, bien sûr, au rendez vous en
lisant des films au format Blu-ray et la fonction de mise à
l’échelle (Upscaling) des DVD traditionnels est elle aussi assez bonne.
L’image de ces derniers gagne un peu en piqué. Les fichiers au format
DivX sont eux aussi – comme sur la PS3 – acceptés. Toutefois, pour ces derniers, il y a une
petite restriction : seuls les fichiers Avi placés sur des
CD-R/Rw, DVD-R et DVD-Rw sont gérés. Les fichiers Jpeg ou MP3 sont
en revanche ignorés sur ces supports.
Pour être lus, ils doivent être placés sur un CD-R ou un
CD-Rw. Allez comprendre pourquoi… De même, on ne pourra exploiter le lecteur de cartes mémoire SD
de la platine que pour avoir accès à des photos ou à des fichiers
vidéo AVCHD. On aurait aimé pouvoir lire des DivX directement depuis une simple carte mémoire.
Pieds et poings liés à un constructeur ?
Sur la DMP-BD30 apparaît un connecteur HDMI 1.3 appelé Viera Link. Il
s’agit en fait d’un
autre terme pour HDMI CEC. Et, comme Panasonic le dit si bien, cette
fonction est utile pour « Contrôler
totalement votre BD30 avec la télécommande de votre téléviseur Viera ».
En théorie, cette technologie est pratique car elle permet de piloter
via une seule télécommande les différents appareils dotés d’une
interface HDMI
CEC. En pratique, rien
que le fait que Sony utilise l’appellation Bravia Theater Link alors
que Panasonic parle de Viera Link introduit un doute certain quant à la
compatibilité entre les appareils de ces marques. Le but est plus
vraisemblablement de lier les utilisateurs à une seule marque, en les
poussant à n’acheter que du matériel Sony ou que du matériel Panasonic.
Si on veut mixer les marques, rien ne prouve que cela fonctionnera. Les
gens
qui ont déjà goûté aux joies de l’interopérabilité entre matériels
soi-disant compatibles avec les standards Wi-Fi g ou n comprendront.
Des petits détails qui comptent
Reste que contrairement à la console de jeux PlayStation 3, la DMP-BD30
procure plusieurs petits avantages. Elle est en premier lieu plus
silencieuse et chauffe moins lors de la lecture d’un film. Elle apporte
également une connectique bien plus riche côté audio, comme côté vidéo.
Ainsi en plus du support du HDMI 1.3, elle offre une sortie YUV pour
l’image. Pour le son, elle procure en plus de la sortie optique
numérique, une sortie numérique coaxiale ainsi qu’une sortie native du
son en 7.1. En dépit de ces quelques avantages, la PS3 offre des
fonctions multimédias bien plus évoluées. En effet, si l’on fait
abstraction des jeux, elle fait office de passerelle audio et vidéo
entre un PC ou/et un disque dur distant grâce notamment à sa connexion
Ethernet.
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