Sony Vaio VGN-SZ71E/B : la promesse
Loin de la mouvance low cost, Sony est l’une des marques qui,avec Appleet Lenovo, orientent leur politique vers le milieu et le haut de gamme,à destination d’utilisateurs plus exigeants sur la qualité que sur leprix. Avecson SZ71E/B, la marque nipponne propose un ultraportable de moins de2 kilos à 1200 euros, soit entre 100 et 200 euros au-dessus de lamajorité des marques plus grand public. Ce surcoût se justifie-t-il?
Sony Vaio VGN-SZ71E/B : la réalité
«Quelle finition!» s’écrie-t-on lorsque l’on sort la machine de son carton d’emballage. Les pièces de la carlingue ne jouent pas, l’alignement est parfait, et l’on a beau le regarder sous toutes les coutures, on ne voit aucun ajustement bancal ni élément un tantinet mal aligné. On a affaire à ce qui caractérise le mieux le made in Japan: un produit propre à la qualité de finition excellente.
Tandis que la concurrence baigne dans la mode du revêtement noir brillant laqué, qui conserve les empreintes de doigts, le SZ71 E/B joue la carte de la discrétion et de la sobriété avec son revêtement granuleux noir mat sur le capot (ce qui protège des traces de doigts) et sa coque en aluminium brossé autour du clavier. On apprécie aussi la robustesse générale de la machine, grâce non seulement à l’emploi de l’aluminium pour l’intérieur mais aussi au châssis en alliage de magnésium.
Une base matérielle solide
C’est un fait: les ordinateurs haut de gamme sont souvent plus chers et moins bien équipés en termes de connectique que les gammes plus grand public. La faute en revient à la qualité de finition et d’intégration, mais aussi au «prix» propre à la marque.
Avec ce Vaio, force est de constater que Sony n’a pas (trop) rogné sur le matériel. On regrettera la présence de deux prises USB seulement – le minimum syndical, ce qui est regrettable -, l’absence d’une molette de contrôle du son (il faut passer par les touches de fonctions), l’unique prise VGA (ni DVI, ni HDMI et encore moins de S-Video).
On pourrait aussi affirmer que, au même prix, Toshiba équipe ses machines avec un lecteur d’empreinte digitale et que, si cette option existe chez Sony, on la paie cher. Mais, au final, la machine est tout à fait opérationnelle pour une utilisation quotidienne. Car, à côté de cela, on a affaire à un ensemble cohérent, construit autour d’un Centrino T7250 à 2,0 GHz assez performant, de 160 Go de disque dur avec 2 Go de RAM et d’une carte graphique Nvidia GeForce 8400 GS. Et un X3100 d’Intel, car la machine embarque deux cartes graphiques…
Autonomie satisfaisante
Les puces graphiques sont gourmandes en énergie. Faire le choix d’une puce puissante, c’est perdre de l’autonomie, en choisir une moins efficace, c’est amputer les performances. La réponse de Sony est de mettre les deux types de puces et d’utiliser un commutateur matériel pour basculer de l’une à l’autre.
Non dynamique, cette opération nécessite un redémarrage de la machine mais permet au portable, non seulement de bien se comporter en 3D, mais d’afficher 2 h 20 min d’autonomie en lecture DVD et environ 4 heures en utilisation bureautique, l’écran réglé à mi-puissance. Pour une machine avec un tel niveau d’équipement, c’est très bon.
L’écran et le clavier qui font la différence
X-Black: un seul mot pour signifier qualité d’affichage. Avec ce 13 pouces, pas de trace blanche à cause d’un néon mal placé, pas de différentiel de luminosité ni d’angle de vision riquiqui. L’image est lumineuse, un peu flatteuse certes, et elle offre un excellent taux de contraste et une homogénéité de répartition de la lumière.
Quant au clavier, c’est du bonheur en concentré. Les touches sont larges, correctement espacées, avec une réponse agréable. Une fois qu’on s’est adapté à l’agencement, les doigts glissent comme un charme et c’est là qu’on se rend compte que c’est bel et bien une machine de travail, faite pour ceux qui passent du temps devant leur machine et qui ne veulent pas se lamenter au bout de deux heures sur la médiocrité de leur clavier.
Connectivité de qualité
Avec son Wi-Fi 802.11n, son contrôleur Ethernet gigabit (un Marvell 88e8055) et la gestion du Bluetooth, l’utilisateur nomade a toujours sous le coude une connectivité de qualité. La puce Wi-Fi d’Intel fait des merveilles et va chercher loin les réseaux qui restent invisibles pour une puce ne prenant en compte que la norme 802.11 G. Si les professionnels exigeants auraient préféré une puce Intel pour la gestion du gigabit Ethernet (notamment pour les outils d’administration), on apprécie déjà la rapidité de transfert.
Représentant le premier prix de la gamme SZ71, le E/B n’en embarque pas moins une webcam et un microphone. Devenus des équipements de base sur la majorité des machines, ces périphériques ont mis du temps à s’installer chez Sony.
Limitée au VGA, la webcam se révèle cependant de très bonne qualité. Le port Firewire – iLink chez nos amis nippons – est de la partie, de même qu’un port PCMCIA et un port ExpressCard 34 mm dans lequel on pourra glisser le lecteur de carte MS, MS Pro, SD et xD fourni, le lecteur de carte intégré ne lisant que les cartes Memory Stick Duo.
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