Panasonic TH-42PZ81 : la promesse
Voici la onzième génération de dalles plasma pour Panasonic qui, avec ce modèle 42pouces de la série PZ81, propose un téléviseur Full HD superbementéquipé: technologie 100 Hz Double Scan, traitement vidéo V-Real Pro 3,tuner TNT compatible HD, ratio de contraste natif de 30000:1 capable degrimper jusqu’à 1000000:1 en mode dynamique, emplacement pour cartemémoire SD/SDHC et trois entrées HDMI. Tout semble y être, et pour un prixmodéré. Vérifions…
Panasonic TH-42PZ81 : la réalité
Pas de grande nouveauté sur le plan esthétique ni d’amélioration au
niveau de l’ergonomie pour cette nouvelle série de téléviseurs plasma
Panasonic. La connectique arrière abrite deux entrées HDMI compatibles
24p et x.v.Colour, deux Péritel RVB, une entrée PC, une entrée YUV et
un jeu d’entrées/sorties audio analogiques. Les autres prises (HDMI,
S-Vidéo, audio/vidéo analogique, prise casque) et le port pour carte
mémoire SD sont, eux, situés à l’écart. De ce côté-là, rien de neuf.
Et pas de sortie audio numérique. Dommage.
La TNT en HD
C’est
à l’intérieur que tout se joue, et tout d’abord grâce à la présence d’un tuner TNT
compatible MPEG-4 HD. Les utilisateurs situés dans les zones de
couverture pourront donc profiter des programmes diffusés en HD
gratuitement sur le réseau numérique hertzien. L’Euro 2008 de football,
diffusé sur TF1 et M6, devrait ouvrir le bal. À moins que France
Télévisions n’ouvre les vannes de la HD avec Roland-Garros à la fin du mois de mai.
Les paris sont ouverts…
Du 100 Hz pas franchement efficace
L’autre
nouveauté, c’est la présence d’un mode 100 Hz, labellisé Double Scan.
Censé optimiser la fluidité des images en mouvement et leur donner
plus de naturel, ce mode n’est pas d’une efficacité extraordinaire. À
l’usage, que ce soit en mode TV ou lors de séances home cinema,
ce traitement en 100 Hz ne se révèle guère utile.
Une interface simple et claire
Mieux
vaut se concentrer sur le calibrage précis de chaque entrée du
téléviseur (de l’image du tuner TNT jusqu’à celle des appareils
connectés en HDMI, en YUV ou en Péritel). Il y a là la possibilité d’effectuer un
paramétrage aux petits oignons. Tout d’abord, laissons tomber les modes
préréglés (normal, cinéma, dynamique, éco) pour agir directement sur
les paramètres classiques et jouer avec les différentes options
(réducteur de bruit, 3D Colour Management, gestion des contrastes,
etc.). Panasonic ayant résisté à la tentation de multiplier les
fonctions de paramétrage et les appellations nébuleuses, l’interface
utilisateur reste relativement claire et facile à utiliser, même pour
les néophytes.
Une image TV parasitée… en attendant la HD
Bien
que, en réglage d’usine, l’image TNT soit à peu près acceptable, un
rééquilibrage des couleurs, de la luminosité et des contrastes s’impose
pour obtenir une image vraiment juste. Panasonic a d’ailleurs équipé cette
gamme plasma d’un nouveau filtre (Natural Vision) qui permet
d’améliorer la clarté, quel que soit l’angle de vision, et
d’offrir des couleurs plus naturelles. Le résultat est, il est vrai,
très flatteur. Surtout sur des images DVD ou à partir du terminal
numérique satellite que nous avons connecté. L’image TV, elle, reste
quand même bruitée, avec des couleurs un peu «flashy» et des effets d’«escalier» plus ou moins visibles. Même après avoir affiné
les réglages, on a du mal à se débarrasser totalement de tous ces petits
défauts. Reste que le désentrelacement et la mise à l’échelle sont
plutôt honorables pour un écran Full HD de 42 pouces.
Le Blu-ray restitué avec brio
Avec
une source Blu-ray, là, on se régale. Les contrastes sont
bien meilleurs, plus fins, le niveau de noir est irréprochable et
l’échelle de gris est joliment nuancée. On ne peut toutefois pas
affirmer que la vigueur annoncée des contrastes fasse réellement la
différence. En mode dynamique, il est vrai que certaines portions
sombres de l’image affichent des détails inédits et que
les couleurs sont plus nuancées, mais les sources manquent qui permettraient de
profiter réellement de cet atout. Sur les programmes TV, c’est affreux.
Sur un DVD, c’est passable. Il n’y a qu’avec le Blu-ray que l’on
apprécie ce gain en dynamique. Sur Blu-ray, justement, les couleurs sont
affichées avec un naturel séduisant. La luminosité, jamais envahissante, permet d’obtenir des images riches et agréablement
contrastées. Cette impression positive est confirmée par la qualité du
traitement vidéo et par la finesse des contours. On a droit à un joli lot
de détails.
Enfin, la section sonore, plus anecdotique, profite
de deux modes d’écoute (voix et musique) et propose un effet
surround agréable (sur certains films), sans plus.
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