NEO WooZ – 16 Go : la promesse
Ce lecteur audio/vidéo portable est présenté comme ayant deuxprincipales particularités : son écran tactile et ses 16 Go d’espace destockage. Doté de toutes les fonctions multimédias d’usage, comme lalecture des fichiers audio, vidéo et graphiques, l’écoute etl’enregistrement de la radio, la prise de notes vocales et la lecturedes livres électroniques, ce modèle est censé être un appareilhautement séduisant. Qu’en est il vraiment ? Nousl’avons testé pour le savoir.
NEO WooZ – 16 Go : la réalité
Le premier contact avec le Wooz est un peu étrange, car un seul et unique bouton peut être repéré à la surface de l’engin, dont le look est plutôt séduisant. La moitié avant de l’appareil est en plastique noir,
alors que l’autre moitié, arrière, est d’aspect métallique. A part le
bouton On/Off, on ne trouve que deux prises, pour la connexion USB et
le casque (Jack 3,5 mm standard), sur le flanc droit de la bête.
Il obéit au doigt et au doigt
Une fois le Wooz allumé, on peut constater que son interface est
d’aspect plutôt classique, avec des grosses icônes donnant accès aux
différents modules. Le tout est complété par cinq touches sensitives,
placées sur le
bord droit de l’écran, pour monter ou baisser
le volume, retourner au menu principal, ou encore lancer deux
applications : celles qui servent à prendre des notes écrites ou
vocales.
D’une manière générale, comme l’écran n’est pas très grand,
les boutons sur lesquels il faut appuyer pour sélectionner des menus ou
valider des options sont assez petits. Toutefois, ils sont la plupart
du temps suffisamment espacés pour que les erreurs de manipulations
soient rares. Lorsque c’est un peu délicat, par exemple quand il s’agit
de revenir au menu principal en utilisant la touche sensitive présente
sur le bord droit de l’écran, il suffit de pointer avec le bout de
l’ongle plutôt que d’appuyer avec le plat du doigt.
Si la manipulation avec le doigt est malgré tout difficile, Neo fournit une sorte de pointeur en
plastique qui fait office de ministylet.
La lisibilité de
l’écran est bonne. A la place du casque fourni (qui, comme
d’habitude, ne fait pas de miracle), un mini haut-parleur peut être
utilisé pour écouter la bande
son d’un film ou de la musique.
La puissance et la
qualité
sont à la hauteur de ce qu’on trouve actuellement dans un téléphone
portable. Il peut donc dépanner sans problème, car on peut suivre un
film en posant le lecteur sur un bureau. L’idéal, bien sur, reste
d’utiliser un casque.
Pour regarder un film dans le métro
Lors de la lecture d’un fichier DivX, les images bénéficient du bon
piqué et
de la bonne luminosité de l’écran. Nous n’avons repéré aucun problème
d’affichage avec différents DivX et Xvid que nous avons utilisés.
Un
clic sur l’écran quand on regarde un film et une interface de
navigation apparaît, pour faire une pause, une avance ou un
retour en arrière rapide, ou quitter la lecture.
Le Wooz étant incapable de lire des fichiers
codés dans une résolution supérieure à 320 x 240 pixels, un logiciel de conversion vidéo
est fourni. Bien qu’indispensable, ce logiciel nous a réservé deux problèmes.
Tout
d’abord, il est très simple à utiliser. Trop simple même ! En effet, on ne
peut que choisir la résolution du fichier que l’on va créer, ainsi que
le type de codage audio. On ne peut donc pas choisir le ratio de
l’image, 4/3 ou 16/9. Ce qui est dommage car lorsque l’on convertit en 320 x 240
pixels (format
4/3) un film qui a un format original en 16/9, on se retrouve
avec des images, regardables certes, mais qui semblent prises dans un étau. Et les acteurs apparaissent déformés. C’est le phénomène inverse de ce qui arrive quand on regarde
un programme télévisé en 4/3 sur une télévision 16/9 sans traitement de
l’image.
Autre souci, le logiciel fourni par Neo s’est montré très
instable, refusant obstinément par moment de convertir certains
fichiers sans la moindre explication. Ce n’est pas un problème vraiment
très grave puisqu’il existe une multitude de petits logiciels de conversion
vidéo que l’on peut, par exemple, récupérer sur le site Telecharger.com
et qui proposent une option permettant de conserver le ratio de l’image
d’origine.
Musiques et photos dans la boîte
La lecture de fichiers MP3 s’effectue sans problème. On peut facilement
modifier le rendu audio en déplaçant du
bout du doigt les différents potentiomètres de l’égaliseur. L’affichage
de nos photos de tests, prises dans une résolution de 1552 x 1164
pixels, s’est avérée très correct !
Seule la remise à l’échelle a pris quelques secondes, ce qui peut
s’avérer pénalisant si on veut montrer un grand nombre de clichés.
Pratique, d’un «clic» sur l’écran, on peut faire apparaître une icône pour
faire basculer l’affichage du mode portrait en mode paysage, et vice-versa.
Des livres électroniques sur un timbre poste
Concernant les eBook (livres électroniques), faute d’indication dans la documentation (particulièrement mal faite) ou sur le site du constructeur (idem !)
au sujet du ou des formats supportés, nous avons
fait des tests avec des fichiers de type Mobipocket (PRC), eReader
(PDB) et PDF. Aucun d’eux ne fut reconnu. Or comme ce sont les trois
principaux formats que l’on peut télécharger gratuitement sur certains
sites, nous n’avons pas poussé plus loin nos investigations.
De toute
façon, compte tenu de la taille de l’écran du Wooz, cette fonction
apparaît davantage comme un gadget que comme une fonction vraiment utile.
Prenez des notes, je ne répèterai pas !
Le mode radio fonctionne avec le casque fourni, qui fait office d’antenne. La réception
a été assez moyenne lors de nos tests. L’appareil offre la possibilité de garder en mémoire, d’un clic, la station que
l’on écoute. Il est également possible d’enregistrer une émission au
format MP3.
Enfin, parmi les petits gadgets proposés (chronomètre,
calendrier, gestionnaire de fichiers), on trouve un outil de prise de
notes. Ce dernier offre la possibilité de dessiner les caractères
les uns après les autres sur l’écran, avec le ministylet fourni.
L’appareil les identifie ensuite -plus ou moins bien selon que la lettre est bien dessinée!- puis affiche le caractère équivalent.
Pratique, si l’appareil identifie un C, parce qu’on a mal
dessiné un O, l’appareil propose en bas de l’écran les caractères dont
la forme se rapprochent de celui que l’on a écrit. De cette façon, on peut
corriger une erreur d’identification en cliquant sur le bon caractère
de la liste. Pourquoi pas ? Avec un peu d’habitude…
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