Apple iPod touch 32 Go – 1G : la promesse
Lors de l’annonce de l’iPhone en janvier dernier, le petit monde qui gravite autour de la pomme s’interrogeait sur l’éventualité d’un iPod doté d’un écran tactile. Puis l’interrogation a mué en rumeur. Celle-ci a gonflé jusqu’à l’annonce en septembre dernier. L’iPod touch était né. Dès ses premiers pas un lourd fardeau lui incombait : garder ce qui a fait le succès de ce baladeur, renouveler le reste et innover grâce à l’introduction de nouvelles fonctions. Voyons comment Apple a réussi son coup.
Apple iPod touch 32 Go – 1G : la réalité
On l’a dit, redit et on va en remettre une rapide couche ici même, mais l’iPod touch est incroyablement réussi esthétiquement parlant. Le design est non seulement splendide, mais, signe de bonne conception, totalement au service de l’ergonomie. Une ergonomie dont on pensait pourtant avoir atteint le sommet avec la molette des « iPod classiques ».
Le mieux est l’ami du très bien
Aux orties la molette, donc, pour ce nouvel iPod. Tout passe par deux petits boutons (l’un pour allumer/éteindre/mettre en veille et l’autre pour revenir à l’interface d’accueil) et un écran tactile de très bonne taille. L’adoption du touch se fait en quelques secondes. Un mérite à partager pour moitié entre l’écran tactile et l’interface logicielle. Cette dernière est limpide. En bas de l’écran, dans une sorte de Dock, se trouvent les fonctions principales : Musique, clips vidéo, photos et iTunes Wi-Fi Music Store. On ne dira jamais assez de bien de l’interface de consultation des morceaux, des vidéos ou des photos. Un vrai régal pour les yeux, une merveille de navigation intuitive. Passons sur Cover-Flow, déjà rencontré dans les autres nouveaux iPod (nano de troisième génération et classic) et imaginez-vous devant l’interface du touch. Vous voudriez que ça fonctionne en appuyant deux fois du bout du doigt ? Faites-le et il y a de fortes chances que ça soit la bonne façon de le faire. Vous souhaitez zoomer ? Posez deux doigts sur l’image et écartez-les. L’image est agrandie. On pourrait multiplier à l’infini ces trouvailles créatives qu’on rencontre au fil de l’utilisation, du déverrouillage de l’écran jusqu’à la contemplation d’une photo.
L’iPod touch est donc de manière indéniable le meilleur iPod qui « croise » actuellement sous nos latitudes. Mais le réduire à un iPod ne rend pas hommage à toutes ses facettes.
Wi-Fi pour tous !
Car, outre l’écran, Apple a introduit une grande nouveauté : un module Wi-Fi (débrayable pour économiser la batterie). Son premier usage est en soi une petite révolution dans le monde Apple : la possibilité d’acheter de la musique sur l’iTunes Wi-Fi Music Store. A noter au passage le retour du terme « music » dans l’appellation du magasin en ligne d’Apple. Pour cause, on ne peut acheter – pour le moment – que des fichiers audios depuis l’iPod touch. Disons un mot de l’interface du Store. Elle est particulièrement soignée et conçue de telle sorte qu’on sache toujours où on est et où on peut aller. Le téléchargement des achats se fait en Wi-Fi et est plutôt rapide sur une connexion ADSL classique.
Le second usage induit également une grosse ouverture sur l’extérieur pour l’iPod puisque Apple a intégré son navigateur Web, Safari, dans le touch. Il est ainsi possible de consulter ses sites préférés, de relever et d’envoyer des courriels via un Webmail. La saisie du texte se fait depuis le clavier virtuel tactile. Avec l’habitude, on arrive à taper de plus en plus vite et avec de plus en plus de précision. D’autant que le dictionnaire intégré à l’iPod touch est très performant et propose une complétion toujours pertinente du mot en cours de saisie. Si on maintient la pression sur une zone de texte déjà tapé, un système de loupe s’active pour être sûr de bien positionner le curseur. Si l’idée n’est pas neuve, elle est bien adaptée. Difficile de faire la fine bouche.
Reconnaissons toutefois que Safari rencontre parfois des petits soucis pour afficher certaines éléments de pages Web. C’est notamment le cas des animations Flash. N’ayez aucune crainte, vous pourrez accéder à la banque de vidéo en ligne de YouTube, via la fonction dédiée. Depuis cette dernière, l’utilisateur peut regarder, rechercher et marquer comme favoris des vidéos glanées au fil du temps.
Plus qu’un iPod, moins qu’un iPhone
D’autres fonctions sont indépendantes du Wi-Fi, comme la gestion des contacts. Pourtant, quelques détails laissent penser qu’elles ont été adaptées directement de l’iPhone. S’il n’est pas inutile, pour continuer avec cet exemple, de pouvoir créer une fiche de contact en quelques secondes, la pertinence est moindre avec l’iPod touch qu’avec l’iPhone. Contrairement au téléphone d’Apple, le touch ne permet pas d’appeler la personne en question ou encore de la prendre en photo pour renseigner le champ adéquat. L’iPod touch n’a pas d’appareil photo intégré, contrairement à l’iPhone.
Mais ne larmoyons pas. Ceci semble de peu d’importance à considérer le plaisir d’utilisation et la réactivité de l’interface. Mieux que cela, à voir à quel point tout est bien pensé, à constater à quel point l’iPod touch est une preuve enthousiasmante d’intelligence, on se sent presque heureux. Et l’effet euphorisant dure longtemps. Même la batterie, qu’on pouvait craindre un peu faible à cause du Wi-Fi, assure une vingtaine d’heures d’autonomie en alternant un peu de lecture vidéo, un peu de surf, et beaucoup de lecture audio.
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