Samsung Syncmaster 2243BW : la promesse
Proposer un vingt-deux pouces de qualité à 300 euros : c’est l’objectifde Samsung avec son nouveau Syncmaster, le 2243BW. Se plaçantdans la tranche haute des prix, en ce qui concerneles 22 pouces, la qualité et la finition générale suffisent-elles àpallier le manque d’options ?
Samsung Syncmaster 2243BW : la réalité
Une image flatteuse
Un cadre c’est bien, une image c’est
mieux. Le 2243BW s’en sort plutôt bien. Si le contraste
dynamique – 8000:1! – et les angles de vision
horizontaux – 170° – nous
semblent un brin optimistes, il n’en reste pas moins que cet écran
rend de jolies couleurs, sans aucun effet de rémanence en lecture vidéo
(DivX et Blu-ray). Sa dalle – une TN – est très adaptée aux
applications ludiques et a tendance à rendre les couleurs très
chatoyantes – sans être trop flashy cependant –, une
caractéristique qui plaira
sans doute au grand public mais un peu moins aux graphistes. Il en faut
pour tous les goûts. Côté angles de vision, ils sont plutôt
convenables,
sans toutefois être sensationnels. On voit l’image sur le côté mais
elle perd pas mal en détails et en luminosité.
Je te fais tourner la tête
Si le commun des mortels utilise
son écran d’ordinateur en mode paysage, de plus en plus d’utilisateurs
apprécient de pouvoir utiliser le mode portrait. A l’usage, c’est sans
doute mieux pour profiter de certains sites Internet,
notamment les portails d’information ou encore les blogs, dont la
verticalité se prête finalement assez
mal au mode paysage. Pour profiter de ce mode, il suffit d’indiquer à
vos pilotes de carte graphique (ou avec le logiciel Magic Rotation
fourni) de faire une rotation horaire et de tourner le pied de l’écran
(qui ne supporte la rotation que dans ce sens). On note que pour
effectuer cette rotation il faut avoir monté le cadre au maximum de la
hauteur et que même là, ça passe juste. On a un peu peur d’abîmer un
coin : il aurait fallu que le pied monte un peu plus haut.
Pied fragile
Seulement voilà, faire tourner le cadre c’est
bien, avoir un pied qui le permette simplement et en toute sérénité,
c’est mieux. Or si le cadre est de bonne facture, force est de
constater que le pied n’est franchement pas à la hauteur. Un peu trop
léger, il fait un peu trop plastique bon marché et on ne lui accorde
pas beaucoup de confiance. Lorsque l’on est amené à le manipuler, on se
demande s’il tiendra longtemps à ce régime et on finit par hésiter à
profiter du mode portrait. Un comble pour un écran don l’un des
arguments est justement la rotation du cadre.
Des boutons tactiles peu réactifs
Aucun problème pour
l’allumer ou l’éteindre, le bouton répond bien. Pour faire afficher le
menu de l’OSD, c’est en revanche plus ardu, et on se surprend à
utiliser tous les stratagèmes possibles – douceur, effleurement, appui
bien fort, etc. – pour avoir la chance de passer par la case réglages.
Et afficher un OSD somme toute assez spartiate, voire pas beau. Mais
explicite.
Mort aux options
Il y a les amateurs de connectique, de
gadgets, de prises, etc. et les gourous de l’austérité, garante de
votre sérénité. Il vous faudra faire partie de cette seconde catégorie
pour
ne pas regretter l’absence de lecteur de cartes, de ports USB ou autres
prises HDMI. Pour le Syncmaster 2243BW, prises riment avec DVI
(compatible
HDCP) et VGA, et basta. Si ce choix n’est pas critiquable en soi –
certains consommateurs ne veulent pas payer pour des options qu’ils
n’utilisent pas – le prix l’est en revanche : annoncé à 299 euros,
il est
clairement dans la tranche tarifaire haute des 22 pouces. Et à ce prix
là on n’a pas de cache ni de guide pour les câbles…
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