Sony HDR-SR11E : la promesse
Compact et performant, tel serait d’après Sony les atouts de cetHandyCam HDR-SR11E. Doté d’un capteur CMOS, il est capable de filmer enhaute définition (Full HD 1920×1080 pixels) sur son disque dur de 60Go ou encore de prendre des photos en 10,2 Mpix. Faut-il pour autantcraquer pour ce nouveau petit bijou très coûteux ? L’ergonomie est-ellevraiment soignée? Nous avons testé le produit lors d’un voyage pour enconnaître ses points forts et ses faiblesses.
Sony HDR-SR11E : la réalité
Des options à foison
Dès les premières minutes, on est en mesure d’apprécier
la simplicité d’utilisation de ce caméscope numérique. En mode Easy, on a simplement rien à faire. La balance des blancs se fait
automatiquement. Toutefois, en intérieur, dans une pièce mal éclairée,
il est vivement conseillé de la faire soi même.
Les couleurs
sont fidèlement respectées et pour peu que l’on profite d’un rayon de
soleil, on est tout simplement bluffé par l’excellente qualité des vidéos.
Idem pour la qualité des photos de 10,2 Mpix (3680×2760 pixels). Le flash
suffit pour prendre de bons clichés dans un milieu mal éclairé, à la
condition que le sujet ne soit pas trop éloigné.
Saluons également le zoom qui peut, à souhait, être très rapide
ou très précis.
Signalons au passage
que le disque dur de 60 Go permet de prendre pas moins de 9999 photos
en définition maximale. Et comme tout est soigné dans le moindre détail, il
est ensuite possible de transférer ses photos sur son PC ou bien de les
imprimer directement via sa sortie USB 2.0 compatible PictBridge.
Autre fonction que l’on apprécie sur ce caméscope : le Quick
On. Grâce à un bouton accessible par le pouce et situé non loin de la
commande du zoom, il est possible de «mettre en veille» le caméscope.
Ainsi, après une seconde pression sur ce bouton, il ne faut pas plus de 3
secondes (contre 6 secondes pour la mise en marche normale) pour que le
HDR-SR11E soit opérationnel. De quoi optimiser l’autonomie de la
batterie. A ce sujet, nous avons pu nous servir du caméscope plus de 3
heures en alternant séquences vidéo, photos et transfert vers le PC,
sans venir à bout de la batterie (à 15 minutes près).
En matière d’options, on est servi. Les sous-menus permettent d’accéder aux différentes fonctions de l’appareil (effets et options variées). Fondu de transition noir ou
blanc et effets numériques vieux films sont ainsi disponibles assez
rapidement. Encore faut-il être à l’aise avec un écran tactile. Par
ailleurs, lorsque l’on utilise la fonction de détection du visage,
la mise au point automatique, par ailleurs très efficace, peut être
rapidement secondée par une mise au point manuelle via une petite
molette. Toutefois, située à l’avant de l’appareil juste en dessous de
l’objectif, cette dernière n’est pas très simple à manipuler. Cela dit, on apprécie malgré tout cette molette lorsque l’on filme en
mode Macro.
Autre défaut : il est
presque indispensable, malgré le bon stabilisateur intégré, de filmer à
l’aide d’un trépied pour ne pas faire trembler l’image. Ceci dit, ces petits défauts nee gâchent pas le plaisir procuré par les nombreuses options et gadgets de ce caméscope et ce que l’on soit novice ou expert.
Du «rush» à la vidéo finale, il n’y a qu’un pas
Si certains préfèrent encore manipuler les cassettes DV par peur de
rencontrer des problèmes lors du montage vidéo, qu’ils se rassurent ce
n’est pas, ou plus, le cas. Une fois le caméscope placé dans sa
station d’accueil livrée, il suffit de l’allumer pour qu’il soit
reconnu comme un disque dur externe. Dès
lors, on transfère -par simple copier/coller- les vidéos du
caméscope vers le disque dur du PC.
Lors de nos tests, nous avons utilisé les logiciels Pinnacle Studio 11
Plus et Sony Vegas 8 pour traiter nos séquences. Si tous deux exigent
une puissante machine pour traiter les vidéos enregistrées en haute
définition (AVCHD 1920×1080 pixels), la solution de Pinnacle est la plus «simple» à utiliser. On coupe, on ajoute des effets
de transition, de la musique, du texte, des photos, des ralentis. On
aurait tendance à dire que l’on peut tout faire. Et grâce à la qualité du micro dolby digital, exploiter les pistes audio devient un jeu d’enfants et un plaisir.
Toutefois, si vous ne jugez pas utile de retoucher vos vidéos, alors il
vous suffit d’acquérir vos films, de les convertir dans un format
compatible avec votre lecteur de salon (Mpeg-4, DivX, XviD, etc.), de
les graver ou bien de les stocker sur disque dur multimédia (ou
classique) et le tour est joué.
Enfin, concernant la diffusion de l’image sur un téléviseur plat, on
s’en serait douté, c’est tout aussi bon. Grâce au câble YUV livré, on
profite d’emblé de la qualité du caméscope. On regrette en revanche que
la sortie HDMI ne soit pas standard et requiert un câble mini HDMI. Il
faudra donc encore dépenser quelques dizaines d’euros car celui-ci
n’est pas fourni…
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