Quartek VisualPics VP7 : la promesse
Offrant une taille d’écran très standard, ce cadre numérique lit les
fichiers Jpeg et MP3, mais aussi les vidéos aux formats Mpeg, DivX et
Xvid stockées sur une carte mémoire ou une clé USB.
Le VisualPics VP7P
est-il pour autant susceptible d’égayer vos soirées entre amis ou de
créer une ambiance visuelle agréable tout au long de la journée ? C’est
ce que nous avons vérifié pour vous.
Quartek VisualPics VP7 : la réalité
Le VP7P, de par son design extrêmement sobre, trouvera sa place
n’importe où dans votre maison. Le cadre noir entoure parfaitement
l’écran et vos yeux ne seront pas tentés de regarder ailleurs. Le
contenu est plus important que le contenant, Quartek l’a bien compris.
La béquille servant de support est fixe et ne propose aucune position
intermédiaire. Ce point peut s’avérer gênant. En effet, si vous ne
regardez pas l’écran de face, vous remarquerez une sévère perte de
contraste, de luminosité et de netteté. L’angle de vision vertical d’un
écran LCD, quel qu’il soit, est toujours assez réduit. Ce cadre ne fait
pas exception.
Le dessus de l’appareil abrite un port USB et un lecteur de cartes
mémoire 4-en-1, les deux servant à accéder à des fichiers
multimédias. Ce cadre numérique est en effet dépourvu d’une quelconque
mémoire interne.
Les boutons d’allumage et de navigation sont également
présents. Après plusieurs minutes d’utilisation, ils s’avèrent plutôt
rigides et pas toujours très réactifs. Il est donc vivement conseillé
de se servir de la télécommande pour se balader dans les menus. Cette
dernière est très légère et affiche des dimensions proches de celles d’une carte
de crédit.
En revanche, son ergonomie laisse quelque peu à désirer. Les
boutons de volume sont inversés par rapport à ce que la logique
imposerait. La touche « – » est située au-dessus de la touche « + ». Un peu
déroutant. De même, là où la plupart des télécommandes n’ont qu’un seul
bouton lecture/pause, celle du VP7P voit la touche « lecture » fusionner
avec Entrer/Menu, située assez loin des classiques « stop », « avance
rapide » et « retour rapide ». La prise en main n’est donc pas des plus
intuitives.
Les menus de navigation sont plutôt faciles à appréhender. Si vous
avez inséré une carte mémoire et une clé USB en même temps,
sélectionnez le support que vous souhaitez lire. Dès lors, quatre
icônes apparaissent : photo, musique, film, dossier. Si elles sont
assez explicites, leur rendu très pixelisé n’est pas du premier effet.
Quel que soit votre choix, vous arrivez alors dans un petit explorateur
très classique. De là, vous accédez à vos fichiers et les exécutez à
votre convenance. Notez toutefois que leurs noms subissent une
transformation des plus étranges. Par exemple, le fichier Mes
vacances.jpg est apparu sous le nom EVC1. La navigation ne sera donc
pas des plus faciles.
Pour ce qui est du diaporama, vous pourrez définir l’intervalle
entre deux images : 5, 10, 30 ou 60 secondes. Malheureusement une fois
lancé, on se rend compte que la qualité n’est pas franchement au
rendez-vous. L’écran scintille et les photos manquent cruellement de
netteté. Elles présentent, de plus, un grain pourtant non présent à la
base. La fonction principale de ce cadre numérique est donc une
déception.
Curieusement, la lecture des vidéos est, quant à elle, très correcte.
L’image est fluide et de qualité. Vous pourrez la ralentir jusqu’à seize
fois et l’accélérer trente-deux fois. Comme annoncé, ce VP7P n’a aucun souci
avec les DivX et les Xvid. En bref, cette option, secondaire sur un tel
appareil, est une vraie réussite. Mais quel peut bien être l’intérêt de
regarder une vidéo sur un « petit » écran de 7 pouces à la maison ?
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