Panasonic Lumix DMC-FZ18 : la promesse
C’est la mise à jour de rentrée/fin d’année. Panasonic livre un bridgedont l’attrait principal est son téléobjectif. Comme tous les appareilsdu fabricant, le FZ18 est doté d’un stabilisateur optique et du toutnouveau mode automatique intelligent. La promesse est belle, le flaconest séduisant, aura-t-on l’ivresse ?
Panasonic Lumix DMC-FZ18 : la réalité
Un zoom, des bons points…
On atteint les 18x en optique –
de quoi faire de très gros plans de très loin. Ajoutez à cela le zoom
numérique et vous obtenez une optique équivalente à un objectif 504 (en
24×36 mm). C’est dès lors un téléobjectif (approuvé par Leica) de très
haut vol. Trois choses à noter à ce sujet. Tout d’abord, aucune
distorsion ou altération n’est notable sur les clichés pris en zoom
maximum. Ensuite, le piqué de l’image est toujours d’une grande qualité
même lorsque le zoom est très sollicité. Le niveau de détail s’avère
donc très beau. Enfin, le stabilisateur fait un travail remarquable.
Les images sont très nettes, pas ou peu de flou à l’horizon.
Par ailleurs, on apprécie énormément la vitesse de réaction de
l’autofocus. La mise au point est d’une grande rapidité, ce qui
garantit notamment un très bon taux de réussite pour les photos prises
à la volée, en mouvement. Dans ce genre de situation, on bénit la
vitesse de réaction de l’appareil et apprécie tout particulièrement, le
mode scène « sport » très pertinent et efficace. C’est d’ailleurs le cas
de la plupart des modes scène. Même si, comme pour le FX33, le tout récent compact de Panasonic,
le mode IA, automatique et intelligent, a tendance à voler la vedette
aux autres modes. Par paresse, parce qu’il est parfait pour les
débutants et aussi parce qu’il est vraiment très performant. Les
amateurs éclairés pourront également s’en donner à cœur joie avec les
modes manuel et custom (personnalisable). Bien pensé, ce dernier offre
la possibilité de modifier certains réglages sans avoir toutefois à
tout gérer. Dans le même ordre d’idée au rand des bonnes trouvailles,
la fonction « contre-jour » rend bien des services même si elle ne sauve
pas toujours une photographie.
… et quelques limites
On parlait un peu plus haut du FX33,
bon compact qui souffrait de difficultés à réaliser des clichés de
bonne qualité en faible luminosité. Le FZ18 connaît les mêmes troubles,
dans une moindre mesure. Tout d’abord, le bruit numérique légèrement
présent à partir de 400 ISO en pleine lumière devient vraiment gênant
quand la lumière baisse. Un problème dont Panasonic doit être conscient
puisqu’il permet de plafonner l’ISO maximal lorsqu’on utilise le mode
intelligent automatique. Qui dit réduction de la sensibilité, dit
augmentation du temps d’exposition donc risque de tremblement. Et,
force est de reconnaître que le stabilisateur est parfois dépassé. Les
flous se multiplient alors de manière proportionnelle à la baisse de
lumière. Enfin, dernier défaut rencontré en faible luminosité : le
temps de réaction de l’autofocus. Non seulement la mise au point peut
prendre plusieurs secondes, mais il arrive même parfois que l’autofocus
patine sans arriver à trouver son équilibre. Il faut alors revoir le
cadrage ou l’angle de vue.
Bien entendu le flash résout une partie de ces soucis, mais ce qui est
excusable si ce n’est acceptable avec un compact ne l’est pas forcément
pour un bridge.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.