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Test : Un appareil photo d’un nouveau genre

Avec l’élégant NV10, Samsung bouscule le petit monde des appareils ultracompacts. Etudions en détails ce cas à part.

L'avis de 01net.com

Samsung NV10

Les plus

  • + Zoom 3x dans un appareil très plat
  • + Style très raffiné
  • + Ergonomie innovante
  • + Capteur de 10 Mpix

Les moins

  • - Pas de stabilisateur
  • - Pas de viseur optique
  • - Grand angle ne démarrant qu'au 35 mm

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/11/2006

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung NV10

Définition du capteur 10.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Ouverture max en téléobjectif 5.1
Zoom optique 3 x
Ecran (diagonale) 6.35 cm
Voir la fiche complète

Samsung NV10 : la promesse

En à peine quelques mois, les appareils photo Samsung sont passés du
rang de « vilains petits canards » numériques à celui d’objets
éminemment désirables incarnés par la nouvelle gamme NV. Lancés à grand
renfort de publicité, ces nouveaux compacts tranchent dans le paysage
actuel avec leur style minimaliste, presque austère, mais
indéniablement réussi.

Le NV10 est le fer de lance de la gamme avec son
capteur 10 Mpix, qui laisse présager des images d’une grande
finesse. Si ses performances sont à la hauteur de son raffinement, la
concurrence risque d’avoir du souci à se faire.

Samsung NV10 : la réalité

Fort
heureusement, l’ergonomie n’est pas reléguée au second plan, bien au
contraire : la main épouse idéalement les galbes de l’appareil et les
doigts trouvent facilement les différentes commandes (zoom,
déclencheur, sélecteur). L’écran bénéficie d’une grande lisibilité, et
affiche un nombre important de pictogrammes. Ceux-ci correspondent en
fait aux deux rangées de touches placées autour de l’écran. C’est là la
principale innovation de cet appareil : le NV10 inaugure un système de
navigation totalement nouveau sur un appareil photo, baptisé Smart
Touch.

En lieu et place des habituelles touches de raccourcis «
monofonction » (flash, menus…), on trouve des touches « omnipotentes
 » dont la fonction est attribuée par le pictogramme placé en regard,
selon un système croisé. Les touches sont sensitives et un simple
effleurement permet de faire défiler les choix, qui seront validés par
une pression normale. Si cela peut paraître alambiqué sur le papier, le
système Smart Touch est incroyablement fluide en pratique. Avec un peu
d’habitude, il devient très facile de modifier certains réglages sans
avoir à faire défiler des listes interminables de menus.

Seule la
navigation parmi les images enregistrées nous a posé problème. Celle-ci
se fait en effleurant plus ou moins vite les touches inférieures, à la
manière du touchpad d’un ordinateur portable. Cela manque
singulièrement de précision et devient vite agaçant. On regrette alors
l’absence d’une simple touche avant/arrière !

Pour le reste, ce
mode de pilotage permet d’exploiter pleinement les nombreuses fonctions
proposées par cet ultracompact très bien équipé. Technophiles à la
recherche de fonctions insolites ou photographes tatillons désirant
contrôler les réglages de l’appareil y trouveront leur compte. On
trouve, en effet, sur le NV10 une palette peu commune de paramétrages
manuels, dont les effets sont immédiatement visibles l’écran grâce au
système Smart Touch.

Il manque juste un réglage précis de rendu d’image
(netteté, contraste et saturation). Dans un registre plus ludique, le
NV10 propose une large palette de filtres, cadres et effets plus ou
moins gadgets.

Sur le strict plan des performances, l’appareil
offre une réactivité et une qualité d’image tout à fait satisfaisantes.
L’autofocus « accroche » sans problème le sujet, et le déclenchement se
fait sans retard gênant, ce qui était loin d’être le cas sur les
précédents modèles Samsung.

Les photos obtenues sont très nettes, avec
toutefois une petite réserve : le capteur 10 Mpix génère un bruit
important, qui vient consteller les détails de pixels colorés. A 100
ISO, ceci n’est visible que lorsqu’on agrandit fortement l’image, et ne
pose aucun problème sur un tirage classique. L’intérêt d’une telle
définition en prend quand même un coup dans l’aile…

Les
sensibilités supérieures à 200 ISO dégradent fortement l’image, ce qui
limite un peu l’utilisation de l’appareil en lumière basse. Le mode «
Stabilisateur » qui consiste en fait à augmenter la sensibilité n’est
pas d’un grand secours, tout comme le flash, assez peu puissant. Comme
la plupart des « bijoux », c’est en lumière extérieure que l’appareil
est donc le plus à l’aise. Les images obtenues sont alors très
flatteuses, même un peu trop pour un œil expert. Elles conviendront
cependant à la majorité des utilisateurs.

Félicitons enfin
Samsung pour avoir grandement simplifié la connectique de l’appareil :
c’est le même câble qui assure la recharge de l’appareil et sa
connexion avec un ordinateur ou une imprimante. Ce branchement peut se
faire soit directement, soit par l’intermédiaire de la station
d’accueil fournie. Cela paraît évident mais jusqu’ici personne n’y
avait songé !

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