Fujifilm FinePix F550EXR : la promesse
Après un passage à vide, Fujifilm reprend du poil de la bête avec des appareils plus attrayants que les précédents, comme le FinePix F550EXR. Un compact à super-zoom qui vient attaquer frontalement les TZ de Panasonic ou encore les HX de Sony, et ce avec une fiche technique des plus exhaustives.
Fujifilm FinePix F550EXR : la réalité
C’est très subjectif, mais nous trouvons que le F550EXR est une réussite esthétique : son boîtier très futuriste n’est comparable à aucun autre, et il réussit le tour de force de conjuguer un côté massif et solide avec un format compact et élégant. La prise en main est impeccable, et on apprécie toujours autant la roue des modes inclinée à 45 °, plus pratique à manipuler qu’une roue à plat sur le dessus de l’appareil. Même remarque pour le bouton de déclenchement de la vidéo, placé sous le renflement arrière droit de l’appareil, qui prend une forme très ergonomique.
Une ergonomie logicielle à améliorer
Si la prise en main est une réussite, la partie logicielle est, elle, perfectible. Et notamment les noms et abréviations des fonctions. Comment savoir, par exemple, que, pour profiter du panorama à 360 °, il faut sélectionner le mode Adv. sur la molette de modes, puis, dans les 4 secondes durant lesquelles le menu contextuel apparaît, appuyer sur Menu pour pouvoir – enfin ! – sélectionner le mode panorama ? Fujifilm ferait bien de repenser un peu ses menus, dénominations et modes de navigation, car, si cela n’interdit pas de prendre des photos, cela empêche d’exploiter tout le potentiel de l’appareil.
Réactif et rapide
Il lui faut un peu plus de 2 secondes pour s’allumer – en raison du gros zoom à sortir –, mais le F550EXR offre deux avantages non négligeables : ses menus sont rapides et réactifs, et le zoom est un sprinter. Deux secondes pour passer de 24 à 360 mm et ainsi déployer son zoom x15 ! Une optique plutôt bonne en grand-angle, vraiment très bonne en téléobjectif. Gare cependant à la stabilisation, parfois aléatoire en basse lumière.
Qualité photo impeccable jusqu’à 800 ISO
Ayant opté pour un capteur CMOS inversé doté de la technologie maison EXR – qui agence différemment les photosites par rapport à un capteur normal –, Fujifilm tente, avec le F550EXR, de rattraper son retard par rapport à la concurrence. Et le résultat est là : les images sont belles, et le bruit numérique ne se fait sentir qu’à partir de 800 ISO. Au-delà de cette valeur, la qualité se dégrade peu à peu jusqu’à 3 200 ISO, preuve que le constructeur gère de mieux en mieux la plongée dans les basses lumières.
1080i certes, mais la vidéo peut être améliorée
Si la vidéo estampillée 1080i (1 920 x 1 080 points, .mov en Mpeg-4 AVC) est satisfaisante, la qualité de compression et la finesse des détails est en deçà de ce que font Panasonic et Sony : les détails sont perdus dans les zones sombres ; les blancs, rapidement brûlés ; les couleurs, un poil trop saturées ; et la stabilisation en milieu et bout de zoom, perfectible. Preuve s’il en est que tous les modes Full HD ne se valent pas.
Cadeaux Bonux : GPS et mode panorama
Excellent chez Sony, médiocre chez Olympus, le mode panoramique est assez bon sur ce Fujifilm F550EXR : s’il faut se creuser la tête pour trouver le mode (comme dit plus haut) et si la manipulation n’est pas aussi simple que celle des Cyber-shot, les panoramas réalisés avec ce compact sont plutôt bons, avec des raccords parfois imparfaits, mais toujours cohérents. Et il dame le pion à Sony en matière d’angles puisqu’il est à même de capturer une scène à 360 ° (11 520 x 1 080 points). Enfin, le GPS est précis, mais d’une part il vide la batterie en trois à quatre jours, et d’autre part il met un certain temps à fixer sa position.
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