Beats by dr dre Powerbeats2 wireless : la promesse
Le Powerbeats2 Wireless est le tout dernier casque à écouteurs intras signé Beats. C’est une version améliorée et sans-fil du Powerbeats, le modèle de la marque conçu pour les sportifs. Vendu la bagatelle de 200 euros, voyons s’il sublime nos tympans pendant que nous courons sur notre tapis de course tel un hamster dans sa roue.
Beats by dr dre Powerbeats2 wireless : la réalité
Beats rime généralement avec grosses basses qui tâchent. Et rares sont les modèles que votre serviteur apprécie chez la marque car, pour le style de musique qu’il écoute (rock, métal), ce n’est pas l’idéal. En revanche, pour tout ce qui est mélopées électroniques, rap, R’n’B et consorts, la signature sonore est plus adaptée. C’est donc avec un peu d’appréhension que nous avons vissé les écouteurs intras Powerbeats2 Wireless dans nos esgourdes. Pour bien les maintenir en place, il faut passer le câble plat autour du cou, régler la longueur, éventuellement changer les embouts (trois jeux livrés) et placer les petits arceaux souples derrière l’oreille. Et que les porteurs de lunettes se rassurent, les dits-arceaux n’appuient pas sur les branches.
Confortable mais pas très endurant
Avantage de cette forme d’écouteurs et du sans-fil, ces derniers tiennent bien en place lorsque vous vous déplacez et le câble ne vous gêne pas. Pour faire du sport en salle comme à l’extérieur, pas de problème, ils restent en place et la matière caoutchouteuse des arceaux se lave sans souci avec un chiffon imbibé d’eau. Grâce à la petite télécommande (avec micro) présente sur le câble, vous pouvez piloter la partie « Musique » de l’iPhone, ajuster le volume et prendre des appels. Vous entendez bien et on vous entend bien. Avec les smartphones Android, les fonctions sont un peu plus restreintes (volume et prise d’appel).
Beats annonce 6 heures d’autonomie et nous sommes raccords avec cette donnée. Au demeurant, c’est peu. Parfait pour un footing ou une longue séance d’entrainement en salle, mais pour un long voyage en avion, il faut oublier. En revanche ce qu’il ne faut pas oublier, c’est de bien éteindre le dispositif lorsque vous ne vous en servez plus car il a tendance à ne pas le faire automatiquement. Et, pour éviter de tomber en panne sèche, un petit indicateur lumineux se met à clignoter dès que vous êtes sur la réserve. La recharge ne se fait qu’en USB, Beats ne livre pas de chargeur. Mais connecté à celui de notre iPhone, le casque a bien fait le plein.
Power2 Beats : du bon son, un peu compressé
Associés à un iPhone en Bluetooth, nous avons lancé nos playlists favorites. Certaines composées uniquement de métal et rock, d’autres plus hétéroclites. Et là, surprise ! Les basses n’occupent pas tout le terrain. Elles sont là, pas de doute, mais pas omniprésentes. Quant aux médiums, ils sont définis et un peu en retrait par rapport aux aigus qui, eux, sont clairement bien présents. Le son est toutefois un peu compressé et manque légèrement de brillance. Toutefois, égalisation à plat, le rendu de l’ensemble de nos playlists était globalement bon. Dès que nous avons commencé à triturer l’égalisateur du smartphone, le casque a réagi au quart de tour. Mais, dans l’ensemble et peu importe le profil d’égalisation, la profondeur de la scène audio et la spatialisation ne sont pas bien rendues : on a parfois l’impression que nos musiciens préférés jouaient dans un container.
Pour nous assurer que nos oreilles entendaient juste, nous avons soumis le Powerbeats2 Wireless à nos tests de réponse en fréquence usuels. La courbe nous montre clairement une montée progressive dans les basses (de 46 Hz à 200 Hz), suivie d’une stabilisation jusque dans les médiums. Puis, reprise de la montée pour atteindre le point culminant dans les aigus (4000 Hz) puis descente en cloche (11310 Hz max.). Le manque de très haute fréquence a une incidence sur la respiration, la spatialisation et l’ampleur du son. CQFD.
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