Philips SHL9700 : la promesse
Avec la version non pliable du SHL9450, le SHL9700, Philips nous promet confort, qualité de son et design de qualité pour moins de 70 euros. Avec son câble de 1,2 m et sa prise jack 3,5 mm, il se destine au baladeur numérique type Apple. Passons au test.
Philips SHL9700 : la réalité
Le casque SHL9700 de Philips reprend exactement le même design que le SHL9450. Le plastique est quasi omniprésent (arceau, structure des écouteurs). En revanche, les écouteurs sont protégés par un fin revêtement en aluminium. Le système de réglage de la hauteur des écouteurs est, quant à lui, en métal pour une résistance accrue à d’éventuels mauvais traitements.
L’ensemble est plutôt harmonieux puisque les couleurs rouge, noire et argentée se mélangent bien. Enfin, les écouteurs pivotent sur un axe, se tournant vers l’extérieur lorsque vous avez le casque autour du cou.
Isolation très moyenne
De type supra-aural (qui se pose sur l’oreille), les écouteurs sont recouverts d’une matière en similicuir à mémoire de forme, nous dit-on. Ils n’appuient pas trop sur les oreilles, ce qui les rend confortables mais pas très performants en matière d’isolation phonique. Il faut donc monter le volume pour que vos morceaux MP3 prennent le pas sur les bruits extérieurs. Revers de la médaille, votre entourage profitera allégrement de vos goûts musicaux.
Aigus à plein tubes, basses en retrait
La réponse en fréquence des hauts parleurs du casque est comprise entre 20 et 18 521 Hz. Entre 20 et 47 Hz (très basse fréquence), le casque n’a pas grand-chose dans la membrane. Du côté des basses, ce SHL9700 propose une courbe équilibrée et assez linéaire. Néanmoins, elles manquent cruellement de puissance. Si les bas médiums pèchent également un peu, les médiums et les aigues sont, eux, très présents, mais pas toujours réguliers.
Cette signature sonore est assez particulière et ne convient pas franchement à tous les styles musicaux actuels. Cependant, en amplifiant un peu les basses et en rehaussant un tout petit peu les bas médiums sur un égaliseur de lecteur MP3, on arrive à contrebalancer le surplus d’aigus (à affiner suivant les styles musicaux écoutés) et à regagner un peu de profondeur et d’ampleur.
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