Navigon 70 Plus Live Europe : la promesse
Offrir un bon confort visuel grâce à un grand écran de 12,7 cm de diagonale et fournir un guidage efficace grâce à des instructions claires et à des services connectés (information trafic et alertes radars) : les promesses du Navigon 70 Plus Live sont assez simples. Il s’attaque ainsi à un pionnier du genre, TomTom, et plus particulièrement au TomTom Go Live 825, le grand frère du GO Live 820. Le challenge est intéressant, mais Navigon est-il assez mûr pour le relever ? C’est ce que nous avons souhaité savoir.
Navigon 70 Plus Live Europe : la réalité
Comme souvent chez Navigon, ce GPS bénéficie d’une bonne finition et d’un look plaisant, à défaut d’être original. On pourra regretter la taille de son support, particulièrement encombrant dans une boîte à gants ou un vide-poches. Mais cet inconvénient devient un avantage lorsqu’on utilise le GPS dans un grand véhicule du type monospace, où le pare-brise plongeant éloigne le GPS de la main. On peut alors pianoter plus à son aise.
Navigon 70 Plus Live : efficace sur la route
Il va sans dire qu’un écran de 12,7 cm de diagonale offre un bon confort de lecture. Ajoutons que l’espace y est occupé de manière intelligente : on trouve sur les côtés les informations concernant la vitesse à respecter, la distance avant la prochaine manœuvre, celle qu’il reste à parcourir ou encore l’heure d’arrivée estimée. Bref, toutes les infos nécessaires concernant son itinéraire.
On apprécie aussi le confort du large clavier virtuel, qui facilite la saisie de l’adresse, ainsi que les instructions vocales, claires et complètes (le haut-parleur est d’ailleurs puissant). La fonction 3D Reality View facilite le guidage sur autoroute en affichant des images à l’approche des sorties et des déviations.
Concernant la cartographie, nous avons pu relever un oubli dans le centre de la France. Un tronçon de la N7 entre Moiry et l’entrée de l’A77 (direction province-Paris), est absent de la carte de l’Europe intégrée.
Des services connectés immatures
Tous les radars fixes ont été signalés (le contraire aurait été décevant). En revanche, nos inquiétudes concernant les alertes de radars mobiles étaient fondées. Nous avons volontairement emprunté des itinéraires connus pour leurs nombreux et fréquents points de contrôle : résultat, aucune alerte. Pas le moindre message fondé sur une base de données intégrée pour nous mettre en garde. A défaut, nous aurions apprécié de recevoir une alerte en live à l’approche d’un contrôle mobile organisé sur l’A86 (là encore, une zone bien connue) pendant nos tests. Il n’en a rien été. Dommage, même si l’on fondait peu d’espoir sur la jeune communauté du service Eifrig Media, d’où sont censées provenir ces alertes. Espérons qu’il évoluera.
Concernant l’information trafic, nous serons moins dur. Certes, Navigon est loin de faire de l’ombre à TomTom, qui a sérieusement enrichi les données du service HD Traffic, désormais capable de déceler les bouchons en ville. Toutefois, les informations fournies par le GPS de Navigon sont plus complètes, plus fréquentes et plus précises que celles, gratuites, de TMC-RDS.
La conclusion est claire : étant donné que l’état du trafic en ville n’est pas connu, les itinéraires d’évitement proposés sont à la fois peu nombreux et peu pertinents, voire mauvais. En plein embouteillage, il faudra s’habituer au message indiquant qu’aucun itinéraire d’évitement n’est possible.
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