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Test : LG Watch Urbane, l’horlogerie 2.0 met sa tenue de soirée

La Watch Urbane de LG est une déclinaison plus haut de gamme de la montre connectée G Watch R. Techniquement identique, l’Urbane se pare, elle, d’un boîtier métal et d’un bracelet cuir traditionnel.

L'avis de 01net.com

LG LG Watch Urbane

Conception

4 / 5

Autonomie

5 / 5

Fonctions

3.5 / 5

Equipement

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/07/2015

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Fiche technique

LG LG Watch Urbane

Système Android Wear
Magasin d'applications Play Store
Processeur Qualcomm Snapdragon 400
Fréquence maximale 1 GHz
Nombre de coeurs 4
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LG LG Watch Urbane : la promesse

La LG Watch Urbane est une version plus chic de la montre connectée phare de LG, la G Watch R. Annoncée en février dernier lors du Mobile Word Congress de Barcelone, elle se démarque par une finition plus haut de gamme, davantage en phase avec les standards de l’horlogerie traditionnelle. Mais l’Urbane est naturellement plus chère : 349 euros, contre 270 euros pour la G Watch R. Un écart justifié ?

LG LG Watch Urbane : la réalité

Pour sa troisième montre connectée, LG s’appuie sur les éléments de design qui nous avaient déjà séduits sur la G Watch R, notamment son cadran rond. Mais contrairement à cette dernière, le corps de la montre est ici composé entièrement d’acier inoxydable.

Il faut dire que LG nous fait ici la promesse d’une montre plus chic. Et c’est effectivement le cas. Pour autant, certains trouveront davantage leur compte avec la Moto 360, plus sobre, ou la Watch R, plus « sportswear », avec ses marqueurs temporels autour du cadran.

Chacun se fera sa propre idée, mais quoi qu’il en soit, dans cette finition métal, il faut assumer le caractère très « ostentatoire » et flashy de l’Urbane. C’est un peu comme acheter une voiture chargée en chromes… c’est beau en vitrine, mais pas forcément passe-partout. À noter, LG propose également une version au look or/rose (au même prix), qui ne devrait pas être beaucoup plus discrète.

D’autant que l’Urbane mesure tout de même 1,1 cm d’épaisseur, et ne conviendra pas aux poignets trop mince. LG évoquait pourtant un modèle plus discret que la Watch R. Dans les faits, cela se joue à quelques millimètres sur la largeur (45.5 mm contre 46,4 mm) et la hauteur (52,2 contre 53,6 mm). Par ailleurs, le contour du cadran de l’Urbane est plutôt (trop) imposant.

Enfin, pour en finir avec le design, l’Urbane est livré avec un bracelet de cuir noir, avec surpiqures blanches, que nous trouvons plutôt réussi. La largeur du bracelet est au standard de l’horlogerie (22 mm), ce qui permet d’en changer facilement. Enfin pour un horloger sans doute, car nous avons bien tenté d’enlever le bracelet cuir et, même en forçant (en veillant à ne pas abîmer le bracelet d’origine), nous n’avons pas réussi à « rétracter la pompe » pour l’extraire…

Même base technique, même plaisir

L’écran P-OLED de 3,3 cm de diamètre (définition de 320 x 320 pixels), emprunté à la Watch-R est toujours aussi agréable à l’œil. Pour peu qu’on choisisse une un cadran numérique (watch face) ressemblant à une montre classique, le réalisme de l’ensemble devient très convaincant.

La faible consommation électrique est l’autre atout de cette technologie P-OLED. Mais de ce point de vue là, l’Urbane ne fait toujours pas de miracle : nous avons constaté une autonomie d’environ 2 jours, avec un usage plutôt soutenu. On ne peut donc pas dire qu’il y a un net progrès (la Watch R tenait 1 journée et demie). Précisons toutefois que la version Lollipop d’Android Wear, offre quelques raccourcis très pratiques pour économiser de la batterie. Comme la G Watch R, l’Urbane est livrée avec un socle de recharge à induction.

Android Wear 5.0 : un nouvel OS plus agréable

Android 5.0 offre un accès plus rapide à différents paramètres essentiels, comme la mise en veille de la montre pour  suspendre les notifications, par exemple. Il est possible de les exclure complètement, de n’afficher que les prioritaires, ou tout afficher. Un mode cinéma permet de désactiver le rétroéclairage de l’écran lors des différents mouvements du poignet.

Bref, autant de fonctions très pratiques pour ne pas être dérangé pendant un déjeuner ou une réunion. Évidemment cela aura un impact sur la durée de la batterie, même s’il est assez difficile de passer les deux jours d’utilisation. Il faut même se contenter d’une grosse journée si la connexion Wi-Fi de la montre est activée. En effet, la montre dispose désormais de sa propre connexion Wi-Fi lui permettant de rapatrier les notifications même si le smartphone n’est pas connecté. La version Lollipop d’Android Wear apporte d’autres améliorations qui rendent l’usage de la montre plus intuitif. Désormais, il est possible d’accéder directement à certaines applications en faisant défiler les menus de gauche à droite.

Grâce à ces applications, qu’on peut lancer directement sur la montre, Android Wear OS se rapproche un peu du mode de fonctionnement de l’Apple Watch. Il y a fort à parier que le système iOS de la montre d’Apple est mieux optimisé pour faire tourner des applications de manière autonome. Toutefois, pour le vérifier, il nous aurait fallu installer toutes les applications de l’Android Wear Store… ce qui est tout bonnement impossible.

En l’état, on peut toutefois affirmer que certaines sont très pratiques pour regarder son planning de la journée (appli planning), se repérer dans une ville inconnue (appli Here) et même se faire guider (appli Google Maps) ou encore relever sa fréquence cardiaque après un effort physique (appli LG Sense). Android Wear 5.0 offre désormais un accès plus direct, par un second glissement de doigts à l’écran, à la liste des derniers contacts à qui on a envoyé un message.

Naturellement, différentes fonctions sont associées à chaque contact. L’envoi de SMS est désormais enrichi de quelques dizaines d’émoticônes. Deux possibilités pour les envoyer : le choisir directement en parcourant la bibliothèque, ou tenter de le dessiner sur l’écran de la montre. Attention, il n’est pas question, comme sur l’Apple Watch, d’envoyer un « dessin libre », celui-ci étant automatiquement converti en un « emoji » qui y ressemble le plus. Dommage.
Etant utilisateur de Freebox, nous avons même pu utiliser des fonctions sommaires depuis la montre, telles que le réglage du volume ou le changement de chaîne.

Autre déception du côté de la fonction permettant d’appeler un contact via ces nouveaux menus de la montre. En effet, il n’est pas possible d’utiliser les micros de la montre pour sa conversation. Cela aurait pourtant été pratique pour l’utiliser comme kit mains libres, tout en utilisant le haut-parleur du smartphone toutefois.

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