Sony MDR-ZX300 : la promesse
Le MDR-ZX300, c’est LE casque d’entrée de gamme de Sony. Peu présent sur ce type de produits à petit prix, la volonté du nippon est, ici, de montrer qu’il sait lui aussi proposer des équipements abordables sans sacrifier le son sur l’autel des coûts. Et si par la même occasion, il pouvait toucher un public moins averti, en multipliant les couleurs des écouteurs, le pari serait gagné. De l’aveu du constructeur, le ZX300 se vend particulièrement bien. Nous avons voulu le tester pour voir si, oui ou non, ce succès vanté était mérité.
Sony MDR-ZX300 : la réalité
Le ZX300 de Sony est un casque arceau assez surprenant. Déjà, il ne coûte que 35 euros (prix constructeur) et on le trouve facilement à 25-30 euros sur la Toile ou dans le commerce. De plus, c’est un matériel d’entrée de gamme, un segment sur lequel – d’ordinaire – Sony aime peu s’aventurer.
Une constitution solide
Correctement conçu, le ZX300 n’a pas à rougir face à la concurrence. Ce serait même l’inverse. Tout en plastique mat, les écouteurs de type supra-aural sont assez larges, réglables en hauteur, pivotant et s’inclinent légèrement en fonction de votre morphologie crânienne. Leur intérieur est recouvert de la traditionnelle matière en similicuir. Confortable, elle tient cependant un peu chaud.
L’arceau, quant à lui, est assez rigide et – aussi – en plastique. Il lui manque toutefois une partie matelassée pour assurer plus de confort. Enfin, le câble semi-plat mesure 1,18 m et se termine par un jack 3,5 mm coudé. Nous l’aurions préféré droit et un peu plus fin. Mais bon, à 30 euros, difficile d’avoir les mêmes exigences que sur un modèle à 70 ou 150 euros.
Où sont mes aigus ?!
Le ZX300 n’est pas prévu pour un usage hi-fi. Branché sur un PC ou un baladeur de moyenne gamme, il est bien plus à son aise. Nos mesures indiquent que la réponse en fréquence s’échelonne entre 20 et 20 000 Hz, un joli éventail considérant le prix. Lorsqu’on regarde nos courbes de plus près, les basses manquent un peu de pêche entre 20 et 50 Hz. Passée cette fréquence, elles sont bien plus présentes, tout comme les médiums. Par contre, les aigus ont dû partir en vacances prolongées ! La courbe est très irrégulière et fait du yo-yo.
A l’oreille, le son est assez chaud, voire un peu sourd par moment, et – suivant les morceaux (et leur mixage) – c’est assez déstabilisant. La définition n’est pas non plus son point fort. Mais au moins, il a le mérite de correctement retranscrire certaines nuances de blues ou de jazz sans trop de problème.
Pour corriger cela, une seule solution (ou presque) l’égalisation en « V » ! Il faut creuser les médiums, réduire un peu les basses et augmenter significativement les aigus. Le profil Rock des iPod et iPhone s’y prêtent bien. Tout comme le Classique. Mais ici, mieux vaut prendre le temps de mettre un peu les mains dans le cambouis et d’effectuer des réglages, en fonction des possibilités de votre baladeur MP3.
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