Samsung Serie 5 Ultra NP530U3B-A02FR : la promesse
Samsung ne sort pas un mais deux ultrabooks. Des versions de 13,3 et 14 pouces. Si le premier format est usuel, le second l’est bien moins dans cette famille de PC portables. Le constructeur coréen prend quelques libertés supplémentaires avec les standards imposés par Intel. En effet, le SSD est ici remplacé par un disque dur classique sur les deux machines. Cette différence – assumée – serait la résultante d’une longue enquête menée auprès des consommateurs pour qui, finesse et grande capacité de stockage doivent coexister pour qu’un PC trouve grâce à leurs yeux. Le NP530U3B-A02FR, le petit 13,3 pouces, est le premier à passer entre nos mains. Voyons s’il fait mieux que le HP Folio 13 ou le Portégé Z830 de Toshiba.
Samsung Serie 5 Ultra NP530U3B-A02FR : la réalité
Le Série 5 NP530U de Samsung entre dans l’arène des ultrabooks. Avec un gabarit de 13,3 pouces, un peu épais (2,1 cm au plus haut) mais léger (1,43 kg), son châssis tout arrondi ne souffre d’aucun défaut. La finition aluminium brossé et magnésium est du plus bel effet. Samsung marque des pointsà ce niveau et continue même de s’améliorer.
L’écran mat affiche une définition de 1 366 x 768 pixels mais – comme pour le Chronos – souffre d’un manque de contraste évident. Seulement 543:1 alors que la luminosité (moyenne sur 5 points) atteint 265 cd/m2, c’est vraiment décevant pour une machine de ce calibre.
Un disque dur et du iSSD
Comme nous l’avons dit, Samsung a préféré le disque dur au SSD. Toutefois, il faut nuancer. Si Windows 7, les programmes et vos documents sont stockés sur un disque dur traditionnel de 500 Go, le Série 5 embarque également un iSSD. Il s’agit d’un module de mémoire, baptisé ExpressCache, qui est directement soudé sur la carte mère. Exploité par un logiciel tiers et au fonctionnement complétement transparent pour l’utilisateur, il sert ainsi de grosse mémoire tampon et accueille, par exemple, les fichiers systèmes de Windows. Il améliore en moyenne le démarrage de l’ultrabook de 8 à 10 secondes et optimise le lancement de certaines applications. Non accessible via l’explorateur Windows, il faut donc lui faire confiance.
Chose amusante, nos programmes de test n’en tirent absolument pas parti ! Les scores de lecture/écriture de la machine sont les mêmes que ceux d’un PC portable doté d’un disque traditionnel et donc, assez bas par rapport aux autres engins qui carburent aux SSD.
Configuration standard, bonne autonomie
A part cet élément atypique, Samsung rentre dans le rang. On trouve donc un processeur Intel Core i5-2467M double cœur, 4 Go de mémoire (extensible par le biais d’un slot accessible à l’arrière de la machine) et un affichage géré par le contrôleur graphique intégré au processeur.
En bureautique ou avec des applications multimédias légères, le Série 5 est à l’aise. Les jeux lui sont toutefois interdits (seulement 17 images par seconde avec le moins gourmand de nos titres de test). La connectique proposée est assez variée : une prise USB 3, deux USB 2, une prise stéréo/micro, une sortie HDMI plein format, un port microVGA (adaptateur fourni) et une prise Ethernet Gigabit.
Quid de l’endurance, le nerf de la guerre des ultrabooks ? Le Série 5 13,3 pouces de Samsung tient quatre heures en lecture vidéo, écran au maximum et module Wi-Fi connecté. Ce score lui permet de se classer parmi les plus endurants de sa catégorie.
Pas de clavier rétroéclairé
Bien que le confort soit une histoire de goût, le Série 5 déçoit. Le touchpad est immense (mais réactif). Dommage qu’il faille activer à la main ses fonctions multitouch au premier démarrage. De plus, le toucher du clavier ne nous a pas plu. Légèrement incurvé vers le centre (volonté ou défaut ?), ses touches séparées en plastique mat sont pourtant bien proportionnées et correctement disposées. Mais nous n’avons pas eu de bonnes sensations de frappe. En outre, le clavier n’est pas rétroéclairé. Samsung commet le même impair qu’Asus sur son Zenbook. Certes, le Série 5 ne coûte que 899 euros, mais tout de même !
Enfin, en faisant travailler l’ensemble des composants à haute vitesse, le thermomètre peut atteindre 49°C sous la machine. Bon point, le bruit de la ventilation (dont la bouche est dissimulée par la charnière de l’écran) n’excède pas les 36 dB.
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