Altec Lansing inAir 5000 : la promesse
Les arguments mis en avant par Altec Lansing lorsqu’il s’agit de vanter les mérites de sa nouvelle enceinte sont au nombre de trois : design élégant, son de qualité (utilisation de deux haut-parleurs pour les aigus, deux pour les médiums et un pour les basses) et facilité d’utilisation grâce à son mode de connexion sans fil AirPlay. Ajoutez une connectique complète, et on se retrouve devant une belle enceinte prometteuse. Nous avons eu l’occasion de la tester, afin de juger du plus important : la qualité audio délivrée. Voici nos résultats.
Altec Lansing inAir 5000 : la réalité
L’InAir 5000 est une enceinte monobloc massive, néanmoins assez réussie sur le plan esthétique. Elle arbore une forme de prisme triangulaire avec, au sommet, une arête métallique en aluminium brossé, qui procure un look sophistiqué. Mais qu’elle est imposante ! Pesant 4 kg, il faut trouver un espace de 47 x 20 x 17 cm (L x H x P) pour la placer sur un bureau. C’est le prix à payer pour intégrer ses cinq haut-parleurs, totalisant une puissance de 120 watts RMS.
Une ergonomie un peu sacrifiée sur l’autel de la sobriété
Pour que le design de l’enceinte soit le plus sobre possible, aucun bouton n’est présent en façade. Les principales commandes et les connecteurs sont placés sur les côtés et à l’arrière du bloc. Ainsi, les touches de réglage du son (augmenter, baisser et couper) sont situées sur le côté droit. C’est moins pratique si on n’a pas la télécommande sous la main, il faudra tâtonner un peu pour changer le volume… De l’autre côté, on trouve les prises casque et auxiliaire et deux touches pour passer de la connexion audio à la connexion sans fil (AirPlay). A l’arrière, l’interrupteur marche/arrêt, un connecteur USB (pour recharger un appareil) et un port Ethernet (pour relier l’enceinte à votre réseau local).
Oh ! la belle télécommande
Mention spéciale pour la télécommande. Il faut reconnaître qu’elle est jolie (en aluminium brossé), ce qui est rarement le cas. Seul petit souci : elle est réduite à sa plus simple expression. Seules les touches lecture/pause, monter/baisser le volume, piste précédente/suivante sont présentes. Pas de « mute » (couper le son) ni de changement de source (AirPlay/aux). Autre détail hautement important (ou pas !) : l’accès à la pile de la télécommande est simplifié à l’extrême, grâce à un système de tiroir coulissant que l’on active du pouce.
Une qualité audio au top
Compte tenu de son équipement audio (cinq haut-parleurs), c’est sans grande surprise que nous avons pu entendre un son bénéficiant d’un large spectre. Le contraire aurait été très décevant ! Le son diffusé est d’une grande clarté : basses puissantes mais pas trop agressives, aigus précis. Les tests ont permis de constater que l’enceinte est en mesure de restituer une plage de fréquences allant de 84 à 19 500 Hz (on n’est vraiment pas loin des valeurs annoncées par le constructeur : 50 à 20 000 Hz). L’InAir 5000 ne manque pas de coffre non plus. Nous avons mesuré une puissance maximale avant distorsion de 111 dB. Nettement suffisant pour sonoriser un espace de plus de 200-300 m2.
Grosse enceinte, grosse consommation électrique
Point à ne pas négliger, la consommation électrique. L’InAir 5000 en fonctionnement consomme environ 30 watts, alors que les autres principales grosses enceintes sans fil comme la Bose SoundLink ou la Libratone Live consomment deux fois mois (autour de 15 watts). C’est regrettable !
Conséquence, l’enceinte d’Altec Lansing se classe en sixième position (seulement) de notre comparatif permanent sur les enceintes sans fil. Avec une consommation réduite, elle aurait pu gagner deux ou trois places, compte tenu de ses prestations audio, qui sont parmi les meilleures que nous ayons entendues. En outre, son très (trop ?) grand format l’handicape également quelque peu à nos yeux.
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