Garmin nüvi 2340LMT : la promesse
Garmin annonçait en mars dernier la commercialisation d’une nouvelle gamme de GPS, les Nüvi 2340, déclinée en trois versions. Nous avons testé le haut de gamme, le 2340LMT, qui est selon nous le modèle le plus intéressant. Pour 199 euros, il inclut un accès à l’information trafic gratuite à vie ainsi qu’une cartographie européenne, profitant elle aussi de mises à jour gratuites… à vie. Inutile d’en dire plus sur l’intérêt de l’offre qui le démarque singulièrement de la concurrence. Par ailleurs, il inclut l’une des dernières technologies Garmin, le PhotoReal, qui affiche de véritables photos des sorties d’autoroute. Alors faut-il se laisser tenter ? Est-ce un bon copilote que ce Nüvi 2340LMT ? C’est ce que nous avons souhaité vérifier.
Garmin nüvi 2340LMT : la réalité
Si le Nüvi 2340LMT souffre d’une cruelle banalité en matière de design – on se demande d’ailleurs comment cela est possible quand on dispose en catalogue du plus beau GPS du moment, à savoir le Nüvi 3790T – il a pour lui d’être au demeurant de bonne conception et surtout très léger : 162 grammes. C’est une trentaine de grammes – seulement – de plus qu’un iPhone 4 ou qu’un Nexus S et finalement 2 grammes de moins qu’un Desire HD. Ainsi, bien qu’il bénéficie d’un écran de bonne taille (10,9 cm de diagonale), il est à considérer comme un appareil qui se fait assez discret (12,2 x 7,5 x 1,6 cm) dans une sacoche, voire dans une (grande) poche de veste.
Le Nüvi 2340LMT garantit un guidage efficace à vie
Ce n’est pas encore pour cette fois que l’on pourra signaler du nouveau en termes d’ergonomie logicielle chez Garmin. Le Nüvi 2340LMT est semblable aux autres, avec ses deux grosses icônes au démarrage pour accéder à la saisie de l’adresse ou afficher la carte. Et si on est lassé – depuis plusieurs générations d’appareils même – il faut bien l’admettre : c’est efficace ! On reprochera tout de même la petite taille des lettres sur le clavier virtuel, notamment celle des chiffres, assez mal conçus. En effet, alors qu’il est question de saisir le numéro de la rue, les lettres s’affichent elles aussi à l’écran, et les chiffres sont eux situés sur la partie haute, en « petit ». C’est dommage, mais tant qu’on saisit l’adresse à l’arrêt, tout se passe bien.
Les instructions du guidage vocales sont claires (il est d’ailleurs possible de monter très haut le volume), tout comme le marquage de la route à suivre sur la route qui défile à l’écran. Quant à l’affichage PhotoReal, il faut reconnaître que le niveau de détail est un cran au dessus de ce que l’on connait chez les concurrents (technologie RealityView chez Navigon, par exemple). La vue qui s’affiche sur la partie droite de l’écran (la partie gauche étant occupée par la vue de guidage), est identique à la réalité, exception faite d’un élément nouvellement installé qui n’aurait pas été là lors de la prise de la photo par les équipes de Garmin.
L’information trafic connait un léger mieux
Il ne faut pas s’attendre au must, façon TomTom HD Traffic, en matière de guidage anti-bouchon. Néanmoins, on apprécie la présence d’un module d’information trafic, exploitant les alertes émises par un service réputé, à savoir V-Trafic de Mediamobile. Les informations ne sont pas aussi pointues et aussi fraiches que sur les appareils de son principal concurrent, mais nous avons pu constater que la zone de couverture s’est bien étendue. Ainsi, avec un peu de chance, on parvient à être informé à temps d’un fort ralentissement en vue de se laisser guider vers un itinéraire bis. Là encore, il faudra être chanceux, car lors de nos tests, l’appareil à opté pour des itinéraires en ville, nous faisant fuir les bouchons de la A86… pour se retrouver dans les embouteillages matinaux de la banlieue parisienne. Mais il y a de l’évolution et ce module information trafic devrait s’améliorer au fil des années.
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