NavGear StreetMate GP-35 : la promesse
Avec le StreetMate GP-35, le constructeur Navgear nous présente l’undes GPS le moins chers du marché. Vendu seulement 99 euros, il seraitcapable de nous guider sur les routes de France et de nous divertir grâce à ses fonctions multimédias. Sur le papier, nous avions émis quelquesréticences au sujet des caractéristiques techniques du produit, notammentson processeur et son circuit GPS. Nous avons testé ce produit en situation.
NavGear StreetMate GP-35 : la réalité
Un moteur de recherche pas toujours pertinent
Pourtant décidé à tester ce produit, nous avons tant bien que mal calé
l’appareil entre le pare brise et la planche de bord. Concernant le
logiciel de navigation, Smart2Go, nous avons – au hasard de la saisie
des adresses – constaté un problème de pertinence du moteur de
recherche. En effet, comme bien d’autres logiciels, celui-ci est
capable en cours de saisie d’une adresse, de proposer – par élimination – un résultat pertinent. Seulement, avec ce GPS, le résultat proposé
n’est pas toujours le bon. Par exemple, lorsque l’on tape « rue de Crimée » dans le 19ème arrondissement de Paris, il affiche la Place de l’Edit de Nantes. Allez comprendre ! C’est d’autant plus étrange que lorsque l’on a
fini de saisir la dite adresse, et que l’on presse la touche «
recherche », le résultat trouvé est bel et bien : rue de Crimée. C’est
un peu déconcertant.
Un logiciel de navigation controversé
L’affichage de la
carte sous Smart2Go aurait mérité d’être mieux conçu. En
effet, alors que l’écran est de 8,9 cm de diagonale, la carte affichée
n’est que d’environ 6,2 cm de diagonale (4,8 x 4 cm). Le reste de
l’écran (soit 2 cm de large) est occupé par une « grosse » barre
latérale indiquant le temps conduite estimé, le nombre de kilomètres à
parcourir pour arriver à destination, la vitesse à laquelle on roule et
enfin la distance avant la prochaine manœuvre. Des informations certes
très pratiques, mais qui empiètent beaucoup trop sur la surface de
l’écran.
Pour la suite, le Smart2Go se comporte plutôt bien. La navigation en 2D
comme en 3D est fluide et le tracé bleu foncé permet de suivre
facilement l’itinéraire. Idem pour le guidage vocal qui est d’ailleurs
agréable puisqu’il ne ressemble pas (trop) à une voix robotisée. Nous
n’avons d’ailleurs pas eu de perte intempestive du signal GPS. Le
circuit Centrality Atlas II semble finalement être capable de faire
face aux pares brises athermiques.
En parcourant les différents menus, on apprécie les options de
configuration de l’itinéraire. A l’instar des logiciels de TomTom,
Navigon ou ViaMichelin, il est possible d’opter pour l’itinéraire le
plus court, le plus rapide ou bien d’éviter les autoroutes et les
péages. Il est par ailleurs possible de planifier son itinéraire par
étapes en spécifiant une adresse ou un point d’intérêt (restaurant,
hôtel, etc.).
Seulement voila, quel que soit l’itinéraire choisi, c’est au
tour du processeur de dévoiler sa faiblesse. Cadencé à seulement 300
MHz, il lui a fallu , là ou d’autres s’acquittent de la tâche en moins
de 10 secondes, près d’une minute pour calculer un itinéraire de
seulement 22 km…
Enfin, en ce qui concerne les alertes liées aux radars, ce StreetMate
GP-35 est livré avec une base de données incluant les radars fixes et
mobiles. Dès lors que l’on s’approche d’un de ces deux types d’appareils, on est averti par une alerte sonore ainsi qu’un message
texte (qui occupe tout l’écran) indiquant la nature du radar.
Du multimédia pour gadget
Malgré son tout petit prix, ce GPS
est également capable de lire des fichiers multimédias. Pour cela, il
suffit d’ôter la carte mémoire SD contenant la cartographie et de la
remplacer par sa carte contenant les fichiers multimédias. Annoncé comme
capable de lire les fichiers DivX, XviD, photo Jpeg, MP3 et WMA, nous
avons souhaité vérifier cela. Le résultat est tout juste correct. D’autre
part, nous avons réussi à lire tous les formats annoncés à l’exception
des fichiers WMA, pourtant non protégés par DRM.
Par ailleurs, si ce GPS est capable d’afficher – dans une qualité
moyenne – les photos Jpeg sur toute la surface de l’écran, ce n’est pas
le cas pour le DivX et le XviD. A l’instar de la navigation,
l’affichage des vidéos se limite à une petite fenêtre d’environ 6 cm de
diagonale. C’est une nouvelle fois un défaut incompréhensible. Par
ailleurs, pour que les vidéos ne soient pas saccadées, il faut qu’elles
soient codées dans une définition proche de celle de l’écran du GPS, en
352 x 264 pixels par exemple…
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