hp Pavilion dv6-6161sf : la promesse
La majorité des PC portables de la rentrée 2011 sont surprenants. Certains affichent un design et des finitions proches de machines haut de gamme et contiennent des composants du même acabit. L’Aspire 5755G d’Acer en est un bon exemple. D’autres proposent des configurations plus modestes, convenant à la plupart des utilisateurs de PC, vendus à des prix massacrés (comme le HP g6). Le Pavilion dv6-6161sf s’inscrit dans la première catégorie. En fait, sur le papier, c’est une machine qui aurait pu coûter bien plus cher et qui, selon nous, pour 699 euros, fleure la bonne affaire.
hp Pavilion dv6-6161sf : la réalité
HP nous revient avec un Pavilion dv6 bluffant mais pas tout à fait parfait. La finition de ce PC portable 15,6 pouces est digne des Envy de la marque, l’ouvrage et les motifs en moins. Un peu épais (4 cm), il n’en est pas moins séduisant.
Ergonomie au poil
Le clavier chiclet (non rétroéclairé) occupe correctement l’espace qui lui est alloué. Les touches offrent un bon confort de frappe et les doigts y tombent assez naturellement. Quant au touchpad, il est de bonne taille et encadré par un petit néon pour bien le distinguer dans l’obscurité. Toutefois, il est impossible de couper l’éclairage sans désactiver la surface tactile multipoint. D’ailleurs, la désactivation se fait en tapotant sur le coin supérieur gauche du dispositif mais demande un bon coup de main pour être domptée avec brio.
Du côté de la connectique, HP est généreux. Outre les sorties VGA et HDMI, on trouve deux ports USB 2 et 3, une prise Ethernet Gigabit, une prise micro et deux prises casque. Idéal pour profiter d’un bon film à deux, dans le train, sur l’écran de qualité bien contrasté (1 312 :1) et avec le rendu audio offert par la technologie Beats audio.
Du bon son
Effectivement, la partie audio est assurée par quatre petites enceintes mais également tout une surcouche logicielle Beats Audio, marque du célèbre rappeur Dr. Dre, très connue pour ses casques de qualité. Ainsi, en fonction de ce que vous regardez, il est possible de faire varier le rendu suivant des profils prédéfinis ou de créer les vôtres. La couche logicielle prenant également en charge l’amélioration sur les deux prises casques, on en viendrait presque à préférer l’utilisation de son casque favori pour profiter de la musique, des films, etc.
Composants de qualité, mauvais pilote graphique
Pour faire honneur à l’équipement audio et à l’esthétique, HP fait appel à un jeu de composants tout à fait homogène. On retrouve un processeur Intel Core i5-2410M (deux cœurs à 2,3 GHz), 4 Go de mémoire, 750 Go de disque dur et une carte graphique AMD Radeon Mobility HD6770 avec 2 Go de mémoire GDDR5 (indice Windows 6,6 sur 7,9). Elle interagit de pair avec la partie graphique Intel via le PowerPlay, l’Optimus d’AMD.
Cependant, cette alliance fonctionne bien moins correctement que le procédé Nvidia. Nous avons été obligés de faire une mise à jour du bios et des pilotes (obligatoirement ceux de HP, les versions AMD standards ne fonctionnant pas) pour que nous obtenions des performances à la hauteur de nos espérances. Et tout n’était pas encore parfait puisque nous avons été obligés d’assigner manuellement les applications de jeu devant être prises en charge par la carte graphique dédiée. Sans intervention de notre part, c’est la partie Intel qui avait tendance à prendre la main. Bref, des pilotes pas très au point que les néophytes auront bien du mal à dompter. Espérons que HP et AMD développeront rapidement quelque chose de plus « plug and play ».
De la performance à bon prix
Question performances, rien à redire. HP fait un sans-faute pour le prix. Encodage, bureautique, montage vidéo (non professionnel) et retouche photo, rien ne lui résiste. Même le jeu ne constitue pas un obstacle. Au contraire. La carte graphique AMD Radeon Mobility HD 6770 s’en tire très bien dans la définition native de la dalle brillante. Avec The Last Remnant, l’ensemble de la configuration obtient un score moyen de 65 images par seconde et, avec Resident Evil 5, nous obtenons 57,4 images par seconde, le jeu étant réglé avec les détails au plus haut et de l’anticrénelage.
L’ensemble de la configuration, en jeu, atteint 102 watts en consommation maximale (14,5 W au repos). Le bruit de fonctionnement maximal relevé est de 46,7 dB. Considérant la température maximale de 49,3°C sous la machine en activité soutenue, ce qui n’est pas anormal pour ce type de configuration, on s’interroge sur le rendement de ce système de refroidissement particulièrement bruyant.
Un gros chameau
Grâce au PowerPlay d’AMD, la partie graphique Intel assure le plus gros des activités d’affichage. Ainsi, avec notre test d’autonomie en lecture vidéo (en boucle, écran à fond, Wi-Fi connecté), c’est l’Intel Graphics HD 3000 qui officie et qui permet à la machine de tenir presque cinq heures sans flancher (4 heures et 40 minutes exactement). En optimisant la gestion de l’énergie, de l’écran et en ne se servant de la machine que ponctuellement dans la journée, le Pavilion dv6 tient une grande journée sur sa batterie.
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