Asus Eee PC 900 Linux : la promesse
Malgré ses limitations, son écran trop petit et ses touchesriquiqui, l’Eee PC est LA réussite de ce début d’année avec un milliond’unités vendues dans le monde en un temps record. Un succès nonseulementinattendu chez Asus qui le destinait avant tout aux débutants, maiségalement au sein d’une presse qui lui avait réservé un accueil plutôtmitigé. Cette seconde version, elle aussi équipée d’un système GNU/Linux, s’inscrit dans lacontinuité de la précédente (même type de processeur, toujours moinsd’un kilo, etc.), mais tente de corriger les petits défauts de jeunessede son aîné. Vraie mise à jour ou simple rafistolage?
Asus Eee PC 900 Linux : la réalité
Un peu plus de peps sous le capot
La machine dispose de davantage de ressources, tant au niveau du processeur que de la mémoire. Intel
inside,
cet Eee PC 900 dispose comme son nom l’indique d’un
Celeron ULV (à très faible voltage) cadencé à 900 MHz, soit 233
MHz de plus que son aïeul. Portée à 1 Go en standard, la mémoire vive
permet de lancer toutes les applications sans avoir trop à attendre:
l’utilisation est de fait plus confortable. Quant à l’espace disque,
c’est presque Noël au printemps: il grimpe du minimum syndical (4
Go) à 20 Go, nettement plus confortables et composés
d’un disque système pour installer les logiciels de 4 Go, et
un espace pour les fichiers utilisateur de 16 Go. L’achat d’une carte
SD pour le stockage est donc moins crucial que sur la première version.
La webcam VGA a elle aussi subi une petite injection de produits
dopants et monte à 1,3 Mpix. Sans être incroyable, elle remplit
correctement son
office: les images fixes sont sympathiques et la vidéo, bien qu’assez
bridée, est suffisante pour de la VoIP.
Un clavier toujours trop petit pour une utilisation intensive
Le
Eee PC est un Netbook: une machine qui permet de profiter du Web
partout et qui donne des sensations proches d’un laptop. Mais proche ne
veut pas dire identique, et si l’écran 8,9 pouces apporte un réel
confort
de lecture, le clavier lui, reste très étriqué. Si envoyer des e-mails,
bloguer, surfer, etc., restent dans sa mesure, il se révèle très
rapidement inconfortable dès qu’il s’agit d’écrire un rapport, un
article, un dossier, un roman, un compte rendu, etc. La qualité du
clavier n’est pas en cause, c’est sa taille qui le pénalise. Ce n’est
sans doute pas un hasard si
le PDG d’Asus a récemment annoncé le développement d’une version 10
pouces.
Xandros, un OS très facile !
Côté OS, la version Linux n’a
pas bougé: on retrouve un dérivé de la distribution Xandros, avec les
applications réunies au sein d’onglets sur le Bureau de démarrage.
Conformément à ce qu’Asus avait voulu au lancement de sa machine, les
icônes sont facilement interprétables: de grandes tailles et colorées,
elles n’ont pas le nom de l’application mais ce que celle-ci fait
(lecteur multimédia pour Amarok, par exemple). Hormis le fait qu’il faille à
chaque fois recliquer sur l’icône Maison pour aller chercher ses
applications, l’utilisation de cette version du système d’exploitation
libre est aisée et intuitive. Rayon compatibilité logicielle, on
apprécie que l’iPod soit détecté par Amarok (le lecteur multimédia)… dommage que l’iPod plante juste après l’avoir déconnecté
et ne retrouve plus les chansons! Etant donné que nous avons testé
une préversion, il est possible que ce bug soit corrigé d’ici à sa
sortie.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
