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Test : DJI Spark, on a testé le drone pour les nuls… et on a adoré

Si vous avez toujours redouté de piloter un drone, le DJI Spark est fait pour vous. Ce quadricoptère peut se manœuvrer par des commandes gestuelles très simples. Un super appareil qui n’oublie pas pour autant d’être très performant lorsqu’on le pilote au smartphone.   

L'avis de 01net.com

DJI Spark

Les plus

  • + La reconnaissance gestuelle
  • + Les nombreux modes de prise de vue
  • + La petite taille du drone

Les moins

  • - L'autonomie un peu courte

Note de la rédaction

Note publiée le 08/06/2017

Voir le verdict

Fiche technique

DJI Spark

Distance max. annoncée 100 m
Adapté aux vols en intérieur Oui
Adapté aux vols en extérieur Oui
Poids 302 g
Voir la fiche complète

C’est sans doute LE drone qui pourrait bien vous faire craquer cet été. Et pour cause, ce DJI Spark est un appareil qui lève bien des contraintes liées à l’utilisation d’un drone. D’abord parce qu’il est petit (environ 20 cm d’envergure), léger (environ 300 grammes) et qu’il sera donc très simple à emporter avec soi. Mais, surtout, il est très simple à piloter. Le constructeur DJI exploite en effet la caméra intégrée sur l’avant du drone pour le piloter par de simples mouvements de la main. Evidemment, ces fonctions sont assez limitées et nécessitent que l’utilisateur s’applique un peu, mais elles n’en restent pas moins très pratiques.

D. Nogueira, 01net.com – Le DJI Spark est un superbe jouet

DJI Spark : un drone pour « les nuls »

La reconnaissance gestuelle s’active très facilement en double cliquant sur le bouton à l’arrière de l’appareil et en tenant le drone face à soi, à bout de bras. La caméra 12 Mpixels (capteur CMOS 1/2.3 pouce) se lance alors dans une phase de reconnaissance de visage en bougeant l’objectif de haut en bas, puis de bas en haut. Souriez, vous êtes filmé !

D. Nogueira, 01net.com – La caméra du DJI Spark est stabilisée

Une fois la procédure terminée, l’utilisateur peu piloter le drone en maintenant la paume de la main face au drone et en la bougeant dans l’air. Cette reconnaissance gestuelle permet de faire monter ou descendre le drone, le déplacer de gauche à droite, mais, comme nous le disions, il faut y aller doucement pour que le drone comprenne.
Toujours paume tendue face au Spark, on peut le faire avancer ou reculer, en se déplaçant soi-même. Et ce n’est pas tout. Le plus amusant intervient lorsqu’on lui fait un signe « d’au revoir ». Là, le Spark s’éloigne automatiquement à 3 mètres (environ) de l’utilisateur et se tient prêt à prendre une photo. Il suffit pour cela de lui présenter les mains en faisant un cadre avec les doigts, et le tour est joué, le cliché est pris. 

via GIPHY

Pour le rappeler, il suffit ensuite de lever les bras. Le drone se met alors en vol stationnaire, à portée de main. Une main sur laquelle il peut d’ailleurs atterrir sitôt qu’on lui présente la paume sous son ventre. Grâce à ces fonctions de reconnaissance gestuelle DJI rend extrêmement simples des fonctions de prises de vues très convoitées par les utilisateurs.

via GIPHY

Mais un super drone quand même

Ces fonctions gestuelles n’illustrent qu’une petite partie des capacités du Spark. En effet, ce quadricoptère bénéficie de tout le savoir-faire de DJI : détection d’obstacles (en frontal uniquement), système de stabilisation très efficace (nous l’avons testé alors qu’il y avait du vent, voir notre vidéo), retour au point de décollage (ou à proximité du pilote) et bon nombre de modes de prises de vues. Par exemple, le Spark peut suivre un sujet qu’on aura au préalable identifié via l’application. Une fonction de tracking réactive et étonnante d’efficacité !

D. Nogueira, 01net.com – La caméra sous le Spark lui permet de revenir au point de décollage

Le mode « Helix » ordonne au drone de suivre un sujet en mouvement, tout en montant dans les airs et en tournant autour de lui. Le mode « Circle » permet, comme son nom l’indique, de filmer en réalisant un cercle au-dessus d’un sujet ou d’une foule tout en les gardant au centre de l’image. Une manœuvre assez complexe à réaliser en pilotage manuel et qui se résume ici à quelques clics dans les menus de l’application DJI GO 4. 

D. Nogueira, 01net.com – Les fonctions de suivi automatique

Les modes vidéos « Dronie » et « Rocket » sont moins impressionnants mais néanmoins du plus bel effet. Dans le premier, le drone s’éloigne face à une foule (ou un bâtiment) et revient tout en conservant le cadre sur la zone sélectionnée. Dans le second mode, le Spark monte verticalement au dessus du sujet puis redescend automatiquement. Là encore, la réalisation est superbe, d’autant qu’il demeure possible pour le pilote d’intervenir sur le contrôle de la caméra (pour changer d’angle, par exemple) pendant que le drone gère seul sa trajectoire. 
Mais attention, si le capteur 12 Mpixels du Spark capte une image 4K, celle-ci est « retaillée » en Full HD, car le « supplément » de pixels est utilisé par la technologie de stabilisation de l’image. Il ne faudra donc pas attendre de ce drone le piqué d’un Phantom 4 ou d’un Mavic Pro, par exemple. Cela reste néanmoins très propre, surtout que l’application propose quelques réglages permettant d’optimiser la qualité l’images (exposition, ISO, etc.). 

Lors de nos tests, nous avons également apprécié les deux fonctions du mode « TapFly ». « Direction » et « Coordinate » permettent d’utiliser le retour d’image sur le smartphone pour indiquer au drone où on souhaite qu’il se rende, par une simple pression sur l’écran du mobile. La subtilité du second mode (Coordinate donc) est que le drone conserve la même altitude tout au long de son déplacement. Et dans les deux cas, la réalisation est, là encore, assez dingue. Le Spark réalise des « travelings » ou des panoramas impeccables !
Et des panoramas, le Spark peut aussi en réaliser en photo. Pour cela, il capture 9 photos qu’il assemble ensuite lui-même. Le résultat est là encore convaincant. 

Faites planer vos proches sur Facebook Live et YouTube

L’application DJI GO 4 permet également de partager vos vols en direct sur différentes plateformes, dont Facebook Live et YouTube. Nous avons testé ces solutions de diffusion et, sans surprise, la qualité d’image est évidemment fonction de la qualité du réseau. En l’occurrence, oubliez le partage de vidéo live si vous n’êtes pas sur une connexion 4G. Oubliez-le aussi si vous n’êtes pas un utilisateur iOS. À notre plus grand regret, cette fonction n’est pas disponible sur Android – nous n’avions pas d’iPhone lors du tournage de notre vidéo, ce qui explique pourquoi nous n’avons pas pu vous montrer cette fonction.

D. Nogueira, 01net.com – Les fonctions de diffusion live sont accessibles sur iOS uniquement

Et nous attendons toujours la réponse de DJI quant à la disponibilité du partage de vidéos en Live sur l’OS mobile de Google.
Qu’il s’agisse de YouTube ou de Facebook, la création d’un live depuis l’appli DJI est aussi simple que depuis les deux services. Une fois que les autorisations d’accès à Facebook et YouTube sont partagées avec DJI GO, il ne reste plus qu’à sélectionner le groupe de personnes qu’on souhaite adresser (public, ami, etc.), saisir un texte descriptif, indiquer si on souhaite voir les commentaires et capturer le son ou pas… et lancer le live. Voilà selon nous une autre fonction de ce drone qui va cartonner ! 
Notre seul regret quant à cette application, c’est qu’il ne soit pas possible d’utiliser une connexion Wi-Fi pour diffuser le Live. Cette connexion étant utilisée pour la liaison au drone, il faut s’en remettre uniquement à la qualité de son réseau mobile, ce qui est vraiment dommage. Et ça l’est d’autant plus si vous optez pourune tablette pour piloter le drone. Dans notre cas, l’iPad utilisé disposait d’un emplacement pour une carte SIM, mais sans cela, il nous aurait été impossible de diffuser un direct. La liaison au drone pouvant se faire en 2.4 et en 5 Ghz, nous aurions apprécié que la bande non occupée puisse servir à une connexion sur un réseau Wi-Fi.

Investissez autant que possible

Dans sa version de base, le Spark est vendu 599 euros, mais il n’est livré qu’avec une seule batterie, un jeu d’hélices supplémentaire et un câble de recharge. Si vous pouvez vous le permettre, nous vous recommandons vraiment d’investir 200 euros de plus pour acheter le pack à 799 euros. Pour ce prix, vous bénéficierez d’une seconde batterie (59 euros en option) – et avec seulement 15 minutes d’autonomie, ce n’est pas du luxe – d’une base de recharge à brancher sur le secteur (79 euros en option), des protections d’hélice (25 euros en option) mais aussi et surtout de la télécommande qui à elle seule coûte 79 euros. Rappelons que celle-ci permet d’activer le mode sport du Spark, mais aussi d’étendre la portée du pilotage à 2 km.

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