Très sobre, voire austère dans sa robe noire, l’objet n’en est pas moins très joli et d’un excellent niveau de finition. On adore la solide coque métallique, presque entièrement lisse…même si elle glisse un peu trop facilement des mains. L’achat d’une housse de protection antidérapante est ici vivement conseillé ! En façade, l’écran au format 18:9, sans encoche, s’étend sur plus de 15 cm de diagonale (6 pouces), avec des bordures assez fines pour ne pas trop heurter le regard.
Sur la tranche gauche, le logement pour carte SIM permet d’accueillir deux modules Nano SIM mais aussi une carte mémoire microSD, jusqu’à 256 Go. Pas mal pour compléter la mémoire d’origine du Zenfone, à savoir 64 Go de stockage en Flash. A savoir, la version « premier prix » de ce Max Pro M1 (4Go/64 Go) se contente de 32 Go de stockage en Flash et de 3 Go de RAM. Mais elle coûte 50 euros moins cher, soit 199 euros.
Au dos, le double capteur photo ne dépasse que très légèrement du boîtier et le capteur d’empreinte digitale, centré sur le haut du boîtier, tombe parfaitement sous l’index. Très agréable à l’usage, il permet de déverrouiller l’appareil bien plus vite qu’avec un code chiffré ou un motif. Lorsque le Zenfone est posé sur une table, capteur d’empreinte masqué, l’écran peut aussi être déverrouillé grâce à son module de reconnaissance de visage – même si la position manque de naturel -, mais celui-ci se révèle assez lent et capricieux.
Un moteur puissant et un très bel écran
Pas de retard à signaler, en revanche, côté moteur : le Zenfone Max Pro M1 est d’une rapidité et d’une réactivité assez bluffantes pour un appareil commercialisé à ce niveau de prix. Asus n’a pas mégoté sur l’équipement, avec un très bon SoC (System-on-a-Chip) à huit cœurs signée Qualcomm (SnapDragon 636) et un circuit Adreno 509 pour l’affichage.
L’écran LCD (IPS), lui aussi, se révèle très satisfaisant. La définition native de 2160 x 1080 pixels et la bonne densité de pixels -403 points par pouces- font des merveilles pour l’affichage des vidéos HD, mais aussi des jeux. Grâce à la puce vidéo Adreno, la plupart des titres du PlayStore sont ici parfaitement jouables avec un bon niveau de détail. La luminosité de la dalle n’est pas énorme -437 cd/m² d’après notre sonde- mais suffisante pour une bonne lisibilité en extérieur. Sous un soleil d’été, ce sera sans doute un peu juste même si l’excellent contraste de ce Zenfone (1714:1) vient contrebalancer cette lacune.
Un système sans surcouche logicielle
Si le smartphone est aussi réactif, c’est aussi parce que son système et son interface restent légers. Le Zenfone Max Pro M1 fonctionne en effet avec une version quasi pure d’Android 8.1, sans la surcouche logicielle Asus ZenUI qui alourdit d’autres modèles Zenfone comme le Zoom S ou 5 Lite. Au-delà du système d’exploitation de Google, Asus n’ajoute qu’une calculatrice, un module radio FM, un gestionnaire de caméra et un magnétophone.
Facilement deux jours d’autonomie
Puissant et rapide, le Zenfone Max Pro M1 se révèle aussi très endurant. Grâce à sa batterie de très haute capacité de 5000 mA, il affiche d’excellents résultats à nos tests d’autonomie, avec plus de 36 heures en communication et 14 heures en autonomie polyvalente (qui mêle surf, lecture de vidéos, jeux…). En moyenne, vous pouvez tabler sur deux jours loisn de toute prise électrique. Précisons en revanche qu’une recharge complète prend du temps (2 h 51) via la « vieille » prise micro-USB 2.0 de l’appareil.
Des photos assez décevantes, surtout en intérieur
En extérieur et avec une bonne lumière, le Zenfone Max Pro M1 affiche des résultats plutôt corrects, tant en photo qu’en vidéo HD.
Seule vraie déception à signaler sur ce modèle d’Asus, la qualité très moyenne des photos en basse lumière. Souvent bruitées, floues ou jaunâtres, les images notamment réalisées en intérieur nous rappellent qu’il s’agit d’un appareil d’entrée de gamme. A prix équivalent, le Xiaomi Redmi Note 5 offre une meilleure gestion de la lumière et fait bien mieux
En s’appliquant un peu et en jouant avec les réglages, il est toutefois possible de réaliser des portraits tout à fait acceptable même avec un détourage parfois imparfait, le double capteur dorsal facilitant la création du flou d’arrière-plan (effet bokeh).
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