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Test : Asus Zenfone 2 Laser, le smartphone 5 pouces mal équilibré

Au-delà d’une version 5,5 pouces récemment testée, le Zenfone 2 Laser existe dans un format 5 pouces. Un appareil toujours aussi agréable d’emploi mais dont la configuration aurait sans doute mérité plus d’attention de la part d’Asus.

L'avis de 01net.com

Asus Zenfone 2 Laser (ZE500KL)

Autonomie & charge

0 / 5

Affichage

1 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/01/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Asus Zenfone 2 Laser (ZE500KL)

Mémoire vive 2 Go
Taille 5 "
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Asus Zenfone 2 Laser (ZE500KL) : la promesse

Après le test par le labo de 01net.com de la version 5,5 pouces de l’Asus Zenfone 2 Laser (ZE550KL), le smartphone revient en format 5 pouces pour une nouvelle évaluation. A écran plus petit, configuration moins musclée. Avec un Snapdragon 410 et 2 Go de mémoire vive, l’appareil n’a pas la prétention de rivaliser avec les meilleurs. Mais il revendique un bon rapport qualité/prix pour effectuer la majorité des tâches du quotidien. Une fois de plus, Asus mise également sur la photo avec un appareil 8 mégapixels avec autofocus laser – d’où le nom – qui promet une mise au point en un clin d’oeil.

Asus Zenfone 2 Laser (ZE500KL) : la réalité

Comme pour la version grand format, le Zenfone 2 Laser 5 pouces est très agréable à prendre en main. Malgré la coque en plastique lisse, les finitions sont de très bonne facture. Son dos courbé vient épaisseur conséquente de 10,7 mm dans la partie la plus large. Avec ses 142 g, l’appareil pèse une dizaine de grammes de plus que beaucoup de concurrents ayant la même diagonale d’écran.

Un écran bien peu lumineux

Côté ergonomie, l’originalité vient de l’emplacement du bouton d’alimentation qui se trouve au-dessus de l’écran. Un emplacement auquel on n’est pas forcément habitué mais qui a le mérite de laisser les tranches totalement vides, le réglage du volume se faisant au dos, à l’instar du LG G4. Comme son faux jumeau, le Zenfone 2 Laser s’offre une coque amovible mais contrairement à lui, il faudra choisir entre une seconde carte SIM ou une carte microSD (jusqu’à 128 Go), pas les deux à la fois.

L’écran HD offre logiquement une meilleure résolution en 5 pouces, avec 294 points par pouce. Un résultat plutôt commun pour un appareil de cette gamme de prix. Côté contraste, le résultat de 1 170:1 est très acceptable, même s’il avère moins percutant que celui du Wiki Rainbow Up 4G (1 523:1), vendu même un peu moins cher. Les couleurs sont par ailleurs plutôt ternes. Mais la vraie faiblesse vient de la luminosité qui plafonne à 275 cd/m². Un chiffre encore plus bas que celui de la version 5,5 pouces (285 cd/m²) déjà bien insuffisant pour le confort de lecture, notamment au soleil. A l’usage quotidien, l’écran du Zenfone 2 Laser n’est donc pas vraiment son grand point fort.

Satisfaisant pour les usages de base

Concernant ses performances techniques, le smartphone n’a pas d’ambitions démesurées. Pourtant, l’interface est fluide et agréable à utiliser. Les ralentissements sont peu nombreux et les utilisateurs qui se contentent des fonctions les plus classiques auront largement de quoi faire. Snapdragon 410 oblige, ceux qui recherchent une bête de course peuvent passer leur chemin, comme pour la plupart des smartphones d’entrée de gamme. Sur Epic Citadel, le nombre d’images par seconde plafonne à 29,3, qualité d’affichage réglée au maximum. Un score trop limité pour pouvoir profiter pleinement des jeux les plus gourmands.

Une fois de plus, Asus nous propose son interface maison, ZenUI, en surcouche de Android 5.0 Lollipop. S’il y a encore trop d’applications inutiles que l’utilisateur s’empressera de remplacer par leurs équivalents Google ou autre, des gestes simples comme le basculement d’une page à l’autre ont été légèrement retravaillés, et ça fonctionne plutôt bien. Le bouton d’alimentation étant placé au sommet de l’appareil, le fabricant a eu la bonne idée d’intégrer le double tap pour activer l’écran. Toujours bien utile quand l’appareil est posé sur le bureau.

Deux différences majeures avec la version 5,5 pouces

Contrairement à la version grand format – et à ce qu’Asus précise sur son site – la définition du capteur optique est de 8 mégapixels et non de 13. Une différence qui se ressent au moment de la prise de vue. Si l’autofocus reste très rapide, l’appareil photo a tendance à prendre des clichés incroyablement sombres en mode auto. Heureusement, l’activation du mode HDR rétablit une bonne luminosité et produit des photos très acceptables pour un modèle d’entrée de gamme. En basses lumières, le mode HDR devient d’autant plus indispensable. Le résultat est plus bancal, avec assez peu de détails. Côté vidéo (1080p), l’image a tendance à être très déformée, surtout lorsqu’il y a beaucoup de mouvement. Les lumières sont en revanche bien gérées. Le stabilisateur ne fonctionne qu’en 720p, mais n’est de toutes façons pas d’une grande efficacité.

L’autre grand écart se fait au niveau de l’autonomie. Oui, l’écran est plus petit et doit donc en théorie être moins énergivore. Sauf qu’Asus a remplacé une batterie de 3 000mAh par une de 2 070 mAh. Hélas, il n’y a pas de miracle. En communication, on passe de 26h23 à 16h52 avant de venir à bout de l’appareil. En surf Web, les 13h59 descendent à 9h20 tandis qu’en lecture vidéo, le modèle 5 pouces tient 9h46, contre 14h20 pour la version 5,5 pouces. La baisse est importante mais sur ces usages standards cela reste assez satisfaisant. On relève, en revanche, plus de trois heures d’écart en autonomie polyvalente : le modèles 5 pouces ne tient que 5h36 contre 8h54 pour le 5,5 pouces, ce qui n’est franchement pas un bon résultat. D’un appareil ayant l’une des meilleures autonomies de sa gamme de prix, on passe finalement à un téléphone ayant l’une des plus faibles pour ce qui concerne notre test polyvalent, à bases d’usages variés.

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