Apple iMac 21,5 pouces Core i5 1,4 GHz : la promesse
En ajoutant un cinquième iMac à petit prix à sa gamme de tout-en-un, Apple cherche vraisemblablement à proposer un nouveau Mac pour tous. Si la facture est réduite de 200 euros par rapport à l’ancien modèle d’entrée de gamme, la configuration est, elle aussi, allégée. Que vaut-il ?
Apple iMac 21,5 pouces Core i5 1,4 GHz : la réalité
De l’extérieur, cet iMac à « petit prix » ressemble en tout point à ses grands frères. Même design épuré et affiné, même dalle de qualité très honnête – en 1920 x 1080 pixels mais pas Retina – et mêmes bords noirs qui, au fil du temps, paraissent de plus en plus larges autour de la surface d’affichage. Surtout avec une dalle de 21,5 pouces de diagonale. Lors de l’introduction de la génération précédente d’iMac, Apple disait vouloir mettre l’écran en avant et lui offrir toute la surface possible. On se prend désormais à rêver d’un affichage qui s’étendrait de bord à bord. Ce sera pour une prochaine fois…
Une configuration de PC portable
Contrairement aux générations précédentes, l’iMac low cost embarque un processeur Intel Core i5, non pas conçu pour le desktop mais pour les portables. Une puce qui n’est pas une totale inconnue puisque nous l’avons rencontrée récemment dans la dernière mise à jour des MacBook Air, en mai dernier. Avec, il est vrai, seulement 4 Go de mémoire vive.
C’est donc un processeur basse consommation et cadencé à une fréquence réduite (1,4 GHz) qui se trouve intégré à ce nouveau tout-en-un. Il propose logiquement la même puce graphique intégrée Intel (HD Graphics 5000) que le MacBook Air.
Un processeur en retrait
Sans surprise, cet iMac 2014 affiche des performances moindres que celles de son grand-frère, qui ouvrait jusqu’à présent l’offre iMac d’Apple et est toujours commercialisé, à 1299 euros. Une brève comparaison des résultats obtenus pour la partie processeur avec GeekBench 3 (64-bits) montre ainsi que le nouvel iMac est 20% moins performant en « single core » et presque 50% moins performant en multicoeur. Avec Geekbench 2, le nouvel iMac affiche un score de 7381 points alors que l’iMac d’entrée de gamme sorti en septembre dernier atteignait les 10 575 points. Il y a donc, derrière la différence de prix, une réelle différence de puissance. Pour autant, tout n’est pas négatif, cet iMac chauffe et consomme bien moins que ses aînés par exemple et ça, on le doit à son Core i5 basse consommation.
À la ramasse en tout, sauf en bureautique et multimédia basique
Nous avons également effectué toute notre batterie de tests habituels. Au final, l’iMac 2014 obtient un indice global de 10,69, contre 13,3 pour le modèle directement au-dessus de lui dans la gamme. Le nouveau tout-en-un d’Apple marque le pas pour les performances vidéo et vidéoludiques, par exemple, qui sont directement liées à la puce graphique intégrée. Selon les titres et tests effectués, nous avons observé des baisses de performances de 30 à 40 % dans ces deux domaines.
Pour les applications professionnelles, de type Photoshop, avec des fichiers lourds (100 ou 200 Mo) ou Final Cut Pro, l’iMac que nous venons de tester est également à la peine par rapport à son prédécesseur. Avec des opérations beaucoup plus lentes de l’ordre de 50 à 95% !
Pour autant, pour les usages plus grand public, plus courants, comme le traitement de texte ou les outils de la suite iLife (photo, vidéo et montage audio), cet iMac à « petit prix » tient son rang et obtient des scores équivalents à ceux de l’iMac 21,5 pouces doté d’un Core i5 à 2,7 GHz.
Le coup du disque dur
Pour avoir testé l’iMac avec un disque dur mécanique (à 5400 tours/minute), nous ne pouvons que recommander d’opter, d’emblée, pour un disque dur plus rapide. On évitera alors les ralentissements, les transferts qui s’éternisent et un iMac qui semble parfois prendre son temps à réagir. Un problème que nous n’avons pas du tout rencontré avec le MacBook Air sorti en mai dernier.
Alors sans forcément investir 250 euros dans le disque SSD de 256 Go, il être préférable de dépenser 50 euros supplémentaires pour vous assurer la présence d’un disque dur mécanique d’un Teraoctet dont les plateaux tournent à 7200 tours/minute. Ce qui porte le coût total de cet iMac à 1149 euros…
Windows n’est plus le bienvenu…
Enfin, terminons sur un autre petit désagrément… Si on s’accordera pour dire qu’on n’achète pas forcément un Mac pour y installer Windows, c’est une option souvent bienvenue depuis qu’Apple a retenu les plates-formes Intel en lieu et place des puces PowerPC. Pour autant, nous avons remarqué au fil des dernières générations de Mac qu’il est de plus en plus difficile d’installer Windows. Ce que nous avons pris au départ pour un souci lié à une ou deux machines se généralise et transforme l’installation du système d’exploitation de Microsoft en un véritable parcours du combattant, que ce soit avec Windows 7, très souvent refusé, ou avec Windows 8 ou 8.1, pour lequel il faut reformater la partition d’installation manuellement en dehors du processus d’installation. Bref, si vous voulez pouvoir jongler entre Windows et Mac OS X sur votre iMac, préparez-vous à devoir ruser un peu et faire quelques tours sur les forums d’Apple.
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