Dell Alienware M14x : la promesse
Nouvel arrivant dans la grande famille Alienware, le M14x vient remplacer le M15x. Légèrement plus petit, avec une diagonale d’écran de 14,4 pouces (contre 15,6 pouces), il se veut donc un peu plus nomade que son prédécesseur tout en proposant suffisamment de puissance pour jouer, pour monter des vidéos, pour surfer et pour travailler. Après une bonne première impression, lors de l’envoi des prototypes par Dell, il est temps de passer au test.
Dell Alienware M14x : la réalité
Esthétiquement, l’Alienware M14x est une réussite. Il est vrai que ces PC pour joueur très haut de gamme déçoivent rarement sur ce plan. On retrouve les mêmes lignes que sur les modèles de 17 pouces et de 18 pouces et les mêmes matières. La machine est recouverte de plastique d’excellente facture, offrant un toucher doux, très agréable. Tous les jeux de lumière et le clavier rétroéclairé, au toucher souple, sont de la partie.
Avec ses 3 kg et ses 3,7 cm d’épaisseur, le M14x se glisse facilement dans un sac de voyage. N’oubliez pas l’adaptateur secteur, de belle taille (634 grammes), car la batterie 8 cellules n’assure pas plus de 3 heures et 30 minutes d’autonomie en lecture vidéo ! Et ce, malgré la présence de la technologie Nvidia Optimus et la faible consommation de la machine au repos, mesurée à 20,3 watts.
Un PC portable tout-terrain
Notre modèle de test affiche une définition de 1 600 x 900 pixels et la carte graphique Nvidia GeForce GT 555M possède 3 Go de GDDR3, ce qui correspond à un surcoût par rapport au modèle de base (1 366 x 768 pixels et 1,5 Go). Toutefois, le processeur, la mémoire et le disque dur ont eu droit aux composants standards : l’Intel Core i7-2630QM, puce quadruple cœurs cadencée à 2 GHz (Turbo Mode à 2,9 GHz), est appuyé par 4 Go de mémoire et par un disque de 500 Go tournant à 7 200 tours/minute. Une machine équilibrée, puissante et qui devrait être à l’aise avec l’ensemble des applications.
Bel écran, connectique riche
L’écran est brillant, mais de très bonne qualité. Nous avons mesuré une luminosité de 269 cd/m2 et un taux de contraste de 867:1 à la sonde. Le rendu des couleurs est assez fidèle ; l’expérience visuelle sur les jeux vidéo et les films, très appréciable… pour peu que vous soyez dans un environnement un peu sombre. Le rendu audio proposé par les enceintes 2.1 Klipsch est bon, si vous souhaitez jouer au casque ou regarder un film à deux, il y a deux prises stéréo sur la machine.
Parmi la connectique proposée, on trouve une sortie HDMI, une sortie VGA, une sortie mini-DisplayPort, deux ports USB 3.0, un port USB 2.0 et une prise Ethenet Gigabit. Le module Wi-F n est compatible Wi-Di 2.0, pour déporter l’image de l’écran sur un téléviseur par la voie des airs, à condition de disposer d’un récepteur Wi-Di (Belkin ou NetGear) sur la TV.
Jouer, mais pas à fond !
Considérant l’ensemble des composants, les performances sont au rendez-vous, même si nous nous attendions à un peu mieux. Si avec les jeux en DirectX 9, la machine obtient un joli score de 85 images par seconde en 1 280 x 720 pixels, on perd facilement 25 images/s en définition native. Même constat avec les jeux en DirectX 10. Enfin, avec Dirt 2 en DirectX 11, les scores ne sont pas très élevés (moins de 40 images/s en 1 600 x 900 pixels). Conclusion, mieux vaut ne pas jouer avec toutes les options poussées au maximum !
Nous avons gardé le moins agréable pour la fin : le ventilateur. Celui-ci est extrêmement bruyant (48,6 dB au maximum) et se déclenche sans raison apparente. Et bien que l’engin reste à bonne température (44° C sous le boîtier, 33,9° C sur le repose-mains), les oreilles n’apprécient pas longtemps.
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