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Petit mais costaud !

Si le Pentax K10D joue les gros durs, l’Olympus E-400 table sur la discrétion. Tout équipé, le E-400 affiche légèrement plus de 600 g sur la…

Si le Pentax K10D joue les gros durs, l’Olympus E-400 table sur la discrétion. Tout équipé, le E-400 affiche légèrement plus de 600 g sur la balance. Sans objectif, l’E-400 ressemble plus à un compact haut de gamme qu’à un reflex. L’absence de poignée renforce ce sentiment. L’interface est simplifiée au maximum pour ne pas effrayer le béotien, la plupart des réglages s’effectuent via l’écran arrière. Certains pourront le regretter, mais l’accès au menu est intuitif et les modifications des paramètres de prise de vue s’effectuent rapidement en pressant le bouton OK.Simple et efficace. Ce fonctionnement est assez proche de l’utilisation d’un compact. Le boîtier dispose toutefois de raccourcis pour les principaux réglages : correction de l’exposition, mode Rafale, mémorisation de l’exposition, flash. Depuis l’avènement du système 4/3 d’Olympus, les reflex de la marque sont équipés d’un système anti-poussière (par onde ultrasonique) très efficace. On peut juste regretter que le nettoyage automatique du capteur au démarrage pénalise le temps de mise sous tension de précieuses secondes. Un système identique à celui présent sur le Canon 400D (le déclenchement est prioritaire sur le nettoyage) aurait été sans doute plus judicieux. À défaut d’être large et confortable, le viseur du E-400 est assez clair et détaillé. Le dégagement oculaire est tout juste suffisant pour les porteurs de lunettes et la position des données (sur la droite du viseur) n’est pas très pratique. L’autofocus reste sur trois points et ne couvre pas une grande surface de cadrage. Alors que les concurrents affichent neuf ou onze collimateurs, il devient urgent que Olympus réagisse. Toutefois, l’autofocus gagne en réactivité. Plus rapide et plus discriminant, l’autofocus se révèle assez agréable à l’utilisation. Reste que les trois points horizontaux limitent le photographe dans des compositions originales. Le capteur à 10 millions de pixels délivre des images de qualité avec un bon rendu colorimétrique et un piqué tout à fait honnête. Nous sommes moins enthousiastes concernant la mesure d’exposition qui, sur notre exemplaire de test, est franchement calée en sous-exposition. Il faudra penser à corriger l’exposition directement sur le boîtier. Concernant la gestion du bruit électronique, les progrès sont également notables avec des images très propres jusquà 400 ISO. Au-delà, Olympus paie le prix de la petite taille du capteur et le bruit est facilement visible à 800 et 1 600 ISO. Sur ce point, le traitement des images est moins performant que sur les autres reflex décamégapixels.

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Renaud Labracherie