Fonction vedette des caméscopes pour 2005, le mode 16/9 permet de visionner la cassette sur un téléviseur 16/9, format d’écran qui s’impose progressivement depuis un an.Bien…
Fonction vedette des caméscopes pour 2005, le mode 16/9 permet de visionner la cassette sur un téléviseur 16/9, format d’écran qui s’impose progressivement depuis un an.Bien que Panasonic soit l’un des grands fabricants mondiaux d’écrans plats, ses caméscopes ne possédaient pas d’écran compatible 16/9. C’est chose faite avec le NV-GS250 qui adapte désormais l’affichage de l’écran (avec des bandes noires) dès que vous commutez en 16/9 dans le menu. Il ne s’agit donc pas d’un écran physiquement 16/9, comme chez Sony, mais l’on gagne un peu de champ latéralement moyennant un rognage en haut et en bas. La qualité d’image est nettement plus précise qu’un monoCCD et les couleurs mieux équilibrées. Hélas, la sensibilité reste toujours mauvaise et accuse même du grain en basse lumière. On remarque la présence d’un stabilisateur d’image optique considéré comme le Saint-Graal par certains vidéastes. Celui du GS250 amortit les bougés du poignet de façon plus ‘ coulante ‘ qu’un stabilisateur numérique qui fige plutôt l’image, mais au vu du résultat, les deux technologies se valent. L’ergonomie du GS250 est limitée dans ses réglages. Le viseur est orientable, la cassette s’insère par le haut et l’on trouve une bague de mise au point, mais il n’y a pas de réglage manuel de l’obturateur. L’écran LCD est un peu petit (6,3 cm), mais le viseur couleur assez confortable. Le menu s’affiche en français mais, message aux ingénieurs de Panasonic : si le bouton de menu avait été placé plus haut sur le boîtier, il aurait été facilement accessible avec le pouce. La navigation dans les réglages est toutefois simplifiée par le bouton joystick. La batterie doit être détachée du caméscope et fixée sur le chargeur pendant la recharge. À noter enfin que le GS250 possède une entrée micro (très prisée par les cinéastes amateurs) et une entrée/sortie S-Vidéo qui transmet un meilleur signal vidéo que la composite… Nous terminons par le mode photo de trois millions de pixels sur carte SD, soutenu par un flash automatique qui est correct, mais de qualité inférieure à celui du Sony HC90 (légère surexposition). Comme quoi les pixels ne font pas tout. Reste le petit bonus multimédia : le mode webcam !