C’est au salon des technologies de l’image et du son (Satis) que Panasonic a présenté pour la première fois un exemplaire de son caméscope de poing haute définition : le AG-HVX200. Ce caméscope ambitionne de damer le pion au Sony HVR-Z1, au Canon XL-H1 et au JVC GY-HD100. Sous des allures de caméscope grand public, le HVX200 filme en haute définition 1080p non compressé. Cette version du format HD n’est pas utilisée pour le moment (pas même sur les écrans plats). Elle correspond à une définition de 1 920 x 1 080 pixels en balayage progressif. L’AG-HVX200 utilise deux supports d’enregistrement. Pour faire face au débit colossal de données que génère la HD, la caméra enregistre sur deux cartes mémoire baptisées P2, d’une capacité de 8 Go chacune, soit 30 minutes de HD. La traditionnelle cassette miniDV est conservée en revanche pour l’enregistrement au format DV. Sa sortie est prévue pour décembre au prix de 11 960 euros. L’AG-DVX100 a été mis à jour. Ce caméscope de poing, qui a connu un succès notable grâce à son mode progressif 25 p continue de faire des adeptes jusque dans les sphères du cinéma. De nombreux réalisateurs apprécient en effet sa texture d’image proche de la pellicule 35 mm. La nouvelle version s’appelle désormais AG-DVX100B (notez bien le ‘ B ‘). Le viseur affiche l’intégralité du champ filmé sans rognage, ce qui est crucial pour ne pas filmer la perche du micro, par exemple. Sa résolution est plus élevée (230 000 pixels contre 180 000), tout comme l’écran orientable qui affiche maintenant 210 000 pixels (10 000 de plus qu’avant). Enfin, viseur et écran sont compatibles 16/9 sans anamorphose de l’image et le panneau LCD est orientable à 120?’ comme sur le NV-GS400. On peut sélectionner un seul micro pour la sortie casque afin d’éviter l’écho en tournage. La sensibilité du micro stéréo intégré a d’ailleurs été relevée. La coque passe du gris clair au gris foncé, donnant une allure plus professionnelle au boîtier. La sortie du Panasonic AG-DVX100B est prévue pour décembre 2005 au prix de 4 257 euros.
La TNT n’a pas droit à l’erreur
Enfin, si la haute définition fait claquer les verres de champagne au Satis et redynamise le marché de la vidéo professionnelle, le déploiement de la TNT en France reste modéré. Le directeur du projet TNT chez TDF, Alain Komly, a notamment déclaré que les chaînes de télévision ne devaient tolérer aucun compromis sur la qualité d’image. ‘ Le téléspectateur ne remettra pas en question la fiabilité de son équipement car il lui aura coûté cher. En revanche, il contestera la qualité de la chaîne à laquelle il sera abonné ‘, a-t-il lancé lors d’une conférence au Satis. En clair, les chaînes payantes de la TNT qui seront les premières à émettre en HD grâce au MPeg-4 devront s’assurer que le signal reste intact de la source jusqu’au récepteur. Et ce nest pas gagné…
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