Les vainqueurs...

iRiver IFP-590T

On aime… le rendu sonore

Les mesures physiques sont formelles : l’iRiver IFP-590T bénéficie d’une excellente bande passante et, surtout, d’une très bonne régularité, des qualités qui en font un très bon baladeur MP3. Associé au casque fourni
par le fabricant, il décroche la deuxième place auprès du jury pour sa qualité sonore. Seul bémol : il ne respecte pas les normes en vigueur en ce qui concerne le niveau sonore maximal et se révèle même le plus bruyant du comparatif avec un
niveau de 109 décibels (dB), bien au-dessus des 100 dB autorisés. Attention à l’écoute prolongée à plein volume !

On aime… l’alimentation et l’autonomie

Trois des neuf modèles testés sont alimentés par une batterie au lieu des traditionnelles piles. L’iRiver IFP-590T est ainsi doté d’une batterie Li-ion qui lui procure une autonomie record de plus de 25 heures… soit
plus d’une journée de musique en continu ! Contrairement à celle du Rhomba de Creative, la batterie de cet appareil peut se recharger sur le secteur. Néanmoins, elle n’est pas amovible : quand elle arrivera en fin de vie (dans plusieurs
années), il sera impossible de la remplacer, contrairement à des piles, et le baladeur, par ricochet, deviendra inutilisable…

On aime et on n’aime pas… l’accès aux fonctions

Le IFT-590T de iRiver se démarque par la présence d’un mini-joystick facilitant l’accès aux principales commandes.

Il permet ainsi de régler le volume, de changer de piste et d’effectuer des avances ou retours rapides. Il donne aussi accès au menu principal. C’est là que les choses se compliquent, car les réglages avancés sont
particulièrement nombreux sur ce baladeur. Du coup, le menu est complexe à utiliser : il faut appuyer sur plusieurs boutons pour arriver au réglage désiré. Lors de la prise en main, le report fréquent à la notice est un passage obligé

On n’aime pas… le transfert des fichiers

Pour transférer facilement des morceaux MP3 sur son baladeur, l’idéal est que ce dernier, une fois branché sur la prise USB du micro, apparaisse dans l’explorateur de Windows comme un disque dur supplémentaire. Dans ce
cas, il suffit de glisser les fichiers vers le disque pour les copier dans la foulée. Or, quatre appareils, dont notre gagnant, n’ont pas retenu cette solution. Ils exigent l’installation d’un logiciel qui sert d’interface pour les échanges de
fichiers. Dans le cas du iRiver IFP-590T, il est aussi possible de copier les fichiers stockés sur le baladeur sur un autre micro que le sien. A la condition toutefois que le logiciel de transfert soit installé au préalable sur le micro
destinataire…

Storex Mobikey-MP3/FM

On aime… l’extension possible de la mémoire

Les modèles testés lors de ce comparatif embarquent entre 128 Mo et 256 Mo de mémoire. Le Mobikey-MP3/FM de Storex, avec ses 128 Mo, fait donc partie des moins bien pourvus. A une différence de taille près :
il est le seul baladeur sur lequel il est possible d’ajouter une carte mémoire supplémentaire si cela vous paraît insuffisant

On aime et on n’aime pas… l’utilisation comme une clé USB

Son allure allongée a une raison d’être : le Mobikey-MP3/FM se branche directement sur la prise USB du micro, sans câble intermédiaire. Mais attention : cela ne sera pratique qu’avec les micros dotés d’une prise
USB en façade, ou bien via un hub posé sur le plan de travail si la prise est à l’arrière du micro, cette caractéristique peut devenir problématique ! Une fois connecté, le MP3/FM apparaît comme un disque amovible dans l’explorateur de
Windows, et il peut servir à transporter tout type de fichier d’un micro à l’autre

On aime et on n’aime pas… l’accès aux fonctions

Le baladeur Mobikey-MP3/FM souffre du même défaut que l’iRiver IFP-590T : les deux boutons rassemblés sur sa coque permettent d’accéder rapidement aux commandes standards de lecture, même si on ne regarde pas le
baladeur, resté au fond d’une poche, par exemple. En revanche, gare à l’utilisateur qui cherche à explorer le menu principal pour régler les options plus spécifiques. Bien que ces dernières soient somme toute plutôt limitées, le menu est peu clair,
voire même rebutant. La navigation et les réglages se font alors entièrement à l’aide de la molette située sur le côté de l’appareil

On n’aime pas… l’absence de logiciel d’encodage

Pour utiliser ce baladeur, il faudra que vous possédiez déjà quelques morceaux musicaux au format MP3. En effet, le Mobikey-MP3/FM est livré sans logiciel d’encodage, c’est-à-dire sans programme pour transformer les pistes
de vos CD-Audio en fichiers MP3. Et il n’est pas le seul : cette remarque s’applique également aux baladeurs d’iRiver, ISM, MPIO et Freecom. Toutefois, il est possible de brancher votre chaîne hi-fi sur la prise line in de l’appareil et de
lancer la lecture de votre CD. Le baladeur se charge alors d’encoder à la volée, mais malheureusement il est incapable de détecter les silences. Pour un album, vous vous retrouverez avec un seul gros morceau !

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La rédaction

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