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Crysis, belle île en guerre

Offrant un graphisme superbe et un niveau de détail inédit, Crysis va déferler sur les PC… mais uniquement sur les plus puissants !

Dans la catégorie FPS, jeux de tir à la première personne, l’année 2007 déjà exceptionnelle s’achève en beauté. Après Call of Duty 4 : Modern Warfare (voir Micro Hebdo n?’ 502), c’est Crysis, tout aussi attendu, qui débarque.Son scénario n’a rien de vraiment exceptionnel. En 2020, des scientifiques effectuant des recherches sur le crash d’un vaisseau extraterrestre sont pris en otages par les Nord-Coréens qui ont envahi l’île. Le soldat Nomad est chargé de les récupérer pour le compte des Etats-Unis, mais il devra affronter des Aliens réveillés par erreur… L’intérêt est ailleurs. Le dernier jeu des studios allemands Crytek, nouvelle vitrine de son moteur 3D Cry Engine 2, annonce en effet une expérience inédite en terme de graphisme. Et force est de constater : c’est une claque. Ouvrez grand vos mirettes et regardez le niveau de détail. Car, si à l’instar de Far Cry, premier opus de Crytek, le joueur est plongé dans la jungle tropicale, celle de Crysis n’a jamais semblé aussi réelle.Brins d’herbe, palmes de cocotier, buissons et arbustes, la végétation entière ondule au rythme de la brise… virtuelle. Idem pour la faune : les crabes courent sur la plage, les papillons virevoltent, parfois, on croise une tortue ou quelques poissons aux abords d’un rocher… Sans parler de la lumière qui se glisse à travers les feuilles des branchages ou qui se reflète dans l’eau… On s’y croirait ! Passé le choc visuel, bye-bye la carte postale, l’assaut peut commencer. Nomad engage une partie de cache-cache avec les soldats de l’APC, l’armée populaire de Corée, pour voler des informations sur le lieu de détention des otages, détruire un émetteur, anéantir une batterie anti-aérienne…

Une combinaison high-tech

Evidemment, chaque base grouille de soldats qui rappliquent à la moindre alerte. Pour s’en débarrasser, on pourra avancer sans bruit et flinguer au silencieux en rampant dans la végétation ou bien la jouer à la Rambo. C’est là que la Nanosuit entre en scène. Sans conteste la trouvaille du jeu, la combinaison high-tech de Nomad est capable d’apporter quatre améliorations. La force pour enfoncer une porte, sauter très haut ou envoyer valdinguer un soldat, la vitesse pour fuir une zone au plus vite, l’armure pour offrir un niveau de bouclier supérieur et, enfin, le camouflage, qui permet l’invisibilité totale. Toutefois, l’énergie de cette combinaison s’épuise vite, limitant les effets à quelques secondes. Concrètement, si l’on décide d’utiliser le camouflage pour approcher une base surveillée par des miradors, il faudra évaluer le temps d’énergie restant (qui s’épuise encore plus vite en bougeant) et se mettre à couvert pour régénérer et réenclencher le camouflage.Dans cette partie, soit la première moitié du jeu, on alternera les phases d’infiltration et de confrontation, à pied ou en véhicule, avec une liberté totale. C’est là aussi un aspect très appréciable : par la route, par la rivière, ou par un chemin de terre à travers la jungle, chaque joueur choisit son itinéraire (et ses confrontations) tant l’environnement est vaste. Dans la deuxième partie, changement de décors avec l’arrivée des Aliens, vaisseau spatial, jungle ‘ gelée ‘ et porte-avions. La confrontation y sera beaucoup plus musclée et, à vrai dire, plus classique.Crysis n’en reste pas moins un jeu d’exception. Beau, vaste, et bourrin à souhait, il repousse les barrières du genre et annonce une nouvelle ère dans la course au réalisme…L’avis de la rédaction
On aime
La qualité du graphisme et du moteur 3D, la bande-son, la liberté d’action, le mode multijoueur.
On n’aime pas
Les quelques bugs énervants sur la fin, la configuration d’exception demandée.
Mention Très bien
A partir de 16 ans
Ce quil vous faut

PC 3,2 GHz
2 Go de mémoire vive
12 Go sur le disque dur
Windows XP ou Vista
Carte graphique 3D 256 Mo

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Hervé Cabibbo