L’alimentation (-2 dB)
Impossible de s’en passer ! C’est elle qui alimente en électricité tous les composants de votre micro. Malheureusement, elle chauffe énormément et est équipée elle aussi d’un ventilateur pour la refroidir. Une seule solution : la
remplacer par une autre, moins bruyante… De nombreux constructeurs en proposent, mais, le plus souvent, le bénéfice est minime.
Celle que nous avons essayée, la True330P d’Antec (77 euros, soit 505 francs), est réputée silencieuse. Ses ventilateurs (elle en possède deux) tournent plus ou moins vite selon les besoins en puissance de la machine. Lors de nos
tests, elle a effectivement réduit de 2 dB le volume sonore de la machine.
Le ventilateur d’extraction (-1 dB)
En général, il n’y en a qu’un seul, fixé sur les parois pour extraire l’air chaud vers l’extérieur du boîtier. Mais, assez souvent, il y en a plusieurs, jusqu’à trois… S’ils sont très efficaces, ces ventilateurs sont assez
bruyants. Contrairement à celui du processeur, ils sont facilement remplaçables par des modèles moins bruyants et relativement bon marché.
Leur pose s’effectue sans difficulté. Celui que nous avons utilisé coûte 11 euros (72 francs). Il est doté d’un petit capteur thermique et fait varier sa vitesse selon la température du boîtier.
Le ventilateur du processeur (-2,3 dB)
C’est la bête noire en matière de nuisance sonore. Le ventilateur du processeur doit être avant tout très efficace pour réduire la température de la puce. C’est pourquoi il tourne très vite et qu’en général ses dimensions sont assez
réduites. C’est sans aucun doute lui qui fait le plus de bruit. Plus il est volumineux, mieux c’est. Voilà la règle d’or pour que votre micro fasse le moins de bruit possible.
En effet, plus les pales sont longues, moins elles ont besoin de tourner vite. Elles émettent alors un son beaucoup moins aigu et donc bien moins agaçant. Le modèle le plus efficace est le Zalman CNPS6000ALCU. Coûtant 28 euros (184
francs), il est composé d’un radiateur très particulier et d’un large ventilateur suspendu au boîtier du micro. Vous pouvez aussi vous tourner vers un modèle moins coûteux comme le TTC-D5TB de Titan (21 euros, 138 francs).
Le boîtier de l’ordinateur
Le boîtier lui-même peut être la source des nuisances sonores. Ses parois peuvent, en effet, vibrer à cause des différents lecteurs. Parfois, il suffit de le déplacer légèrement ou de le poser sur un morceau de moquette ou un tapis
pour éviter que ses vibrations se répercutent dans le sol. Essayez ! La réduction de ce bruit est parfois étonnante.
Si, malgré tout, cela n’a aucune conséquence, vous pouvez toujours vous procurer des petits joints de caoutchouc. En les plaçant entre chaque vis, vous atténuerez les vibrations des lecteurs (CD-Rom et disques durs), ainsi que
celles produites par l’alimentation.
Le disque dur (-0,4 dB)
En termes de nuisances sonores, le disque dur est un peu comme le moteur d’une voiture : plus il tourne vite, plus on l’entend. C’est pourquoi les modèles à 5 400 tours/min sont en général plus silencieux que ceux fonctionnant à des
vitesses plus élevées (7 200 tours/min). De même, les disques les plus rapides sont ceux qui chauffent le plus. Ils nécessitent de ce fait une bonne ventilation du micro, donc plus de ventilateurs. Et au final… toujours plus de bruit. Il
existe bien sûr une solution pour le réduire : les boîtiers Silent Drive. Ils se composent de deux plaques d’aluminium rembourrées de mousse caoutchoutée.
Ce dispositif se fixe dans une baie de 5 pouces 1/4. Les plaques pressent le disque et font office de dissipateur thermique, tandis que la mousse réduit le niveau sonore. Mais, lors de nos essais, le gain en décibels n’a pas été
flagrant et le prix du boîtier (43 euros, soit 282 francs) est assez élevé. D’autres systèmes existent, tel le DCD-4002 (29 euros, soit 190 francs). Contraignant à monter, il est seulement parvenu, lors de nos mesures, à diminuer le niveau sonore de
la machine de 0,4 dB.
Le chipset
Mine de rien, cette puce placée sur la carte mère du micro chauffe elle aussi. Au point que la plupart des chipsets disposent de leur propre système de ventilation. Il s’agit le plus souvent d’un petit radiateur, mais parfois le
constructeur place un petit ventilateur au-dessus du radiateur. C’est lui qui cause le plus de désagréments. Comme il est tout petit, ses pales produisent un sifflement aigu très énervant. Il est possible d’enlever ce ventilateur et de le remplacer
par un radiateur spécifique.
Cette technique est aussi valable pour remplacer un ventilateur de carte graphique. On en trouve dans les boutiques spécialisées aux alentours de 5 euros (33 francs). Celui que nous avons testé est le ZM-17Cu. Mais il existe des
modèles plus performants et aussi beaucoup plus coûteux. C’est le cas du ZM-17Cu, vendu 25,90 euros (170 francs). Malheureusement, son allure originale le rend le plus souvent incompatible avec les cartes mères et les cartes graphiques.