Au ministère des finances, ils ont parfois de bonnes idées. En voici deux exemples. Le premier : la mise en place d’un site pour payer ses impôts en ligne. Voilà une initiative intéressante ! Adieu paperasse, efforts
désespérés pour éviter les ratures, recherche acharnée d’un timbre dans les 10 minutes précédant l’heure fatidique… D’ailleurs, en 2006, un délai supplémentaire et un crédit d’impôts de 20 euros étaient offerts aux contribuables qui
acceptaient de remplir leur déclaration en ligne. De quoi persuader les plus fervents amateurs de calligraphie !Deuxième exemple : l’ouverture d’un site d’informations sur le prix des carburants*. Un site malin, qui offre la possibilité de comparer, par commune, les prix pratiqués par les stations dont les gérants ont accepté de jouer le
jeu (environ un sur deux pour le moment). Le hic, c’est que ces deux sites, victimes de leur succès, sont restés ‘ temporairement ‘ inaccessibles : celui des impôts plusieurs jours avant la date
limite de l’envoi des déclarations, celui du prix de l’essence au moment de son lancement. Ils ont vu leurs serveurs crouler sous l’afflux de connexions. Alors je voudrais faire passer deux messages à Bercy. Le premier, c’est que dès qu’une
initiative, en ligne ou pas, nous fait miroiter de possibles économies, son succès est assuré : les Français sont près de leurs sous, l’appât du gain marche à tous les coups.Le deuxième (et qui concerne aussi la SNCF, l’Ina, l’IGN, etc. ), c’est que nous sommes désormais 27 millions d’internautes !Qui manions la souris et sommes prêts à sauter dessus dès qu’on nous promet un gain de temps ou d’argent. Merci de prendre en compte cette donnée et de nous proposer, à l’avenir, des sites utiles, de même qualité, mais assez solides
pour résister à des démarrages… en grande pompe. *
www.prix-carburants.gouv.fr
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