L’Optio A10, beaucoup trop lent, nous avait laissés sur notre faim. Le A20 lui succède sans être plus véloce. La fiche technique est pourtant prometteuse : stabilisation mécanique par déplacement du capteur pour limiter les flous de bougé, capteur à 10 millions de pixels, écran 6,35 cm et zoom optique 3x.
Beau plumage
Pentax possède désormais une belle expérience dans la création de petits compacts faciles à utiliser et faciles à ranger. L’Optio A20 ne déroge pas à la règle et présente de sérieux arguments esthétiques : boîtier très petit et léger, finition en métal du plus bel effet, interface solide. Rien à redire donc. La mise en route est toutefois trop lente et il vous faudra patienter plus de trois secondes avant de pouvoir déclencher. Cela peut paraître relativement court mais, dans l’action, les secondes s’égrènent toujours trop lentement.Un malheur n’arrivant jamais seul, la mise au point souffre d’une lenteur particulièrement exaspérante. En effet, lorsque vous pressez le déclencheur à mi-course pour effectuer le point, l’affichage de l’écran se fige complètement pendant une petite seconde. Impossible donc de déplacer l’appareil pendant cette période critique. Difficile aussi de prendre un sujet en mouvement en mode automatique. Heureusement, le mode scène Sport semble plus réactif, d’ici à utiliser ce mode pour toutes les photos, il n’y a qu’un pas… L’Optio A20 traîne également les pieds en mode Rafale avec une image toutes les 0,8 s. Cette lenteur est d’autant plus dommageable que les images délivrées par le petit Pentax sont plutôt de bonne qualité. La précision est excellente (capteur 10 millions de pixels oblige), les couleurs bien rendues et le piqué très bon avec une légère accentuation. La gestion du bruit est plus critiquable, mais vous pouvez utiliser l’appareil en mode 400 voire 800 ISO sans problème pour des tirages en 10 x 15 cm.
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