- Les 10 plus gros scandales de la micro
- 1. Les imprimantes et le tarif exorbitant de l’encre
- 2. Les protections sur les fichiers numériques
- 3. La vente liée ordinateur-système d’exploitation
- 4. L’impossibilité de comparer des produits ou des services
- 5. La rémunération pour copie privée
- 6. La hausse des forfaits ADSL
- 7. L’explosion du non-durable
- 8. Le DisplayPort
- 9. Windows Vista et ses problèmes
- 10. Deux supports vidéo Haute Définition
Pour alimenter en encre son imprimante, mieux vaut avoir le c?”ur bien accroché. À 50 euros les deux cartouches, vous y réfléchirez à deux fois avant de réaliser un tirage photo.Acheter une imprimante n’est pas une opération très coûteuse. Une multifonction d’entrée de gamme se négocie à 50 euros, cartouches d’encre comprises. C’est peu compte tenu des technologies embarquées. Mais si les fabricants peuvent pratiquer de tels tarifs, c’est qu’à l’usage une imprimante coûte beaucoup plus cher. À environ 20 euros la cartouche de 10 ml (soit 2 000 euros le litre), il suffit de deux renouvellements pour doubler à l’usage le prix d’achat du matériel ! Une rentabilité dont on peut difficilement trouver l’équivalent. Le système précurseur en la matière, les rasoirs et leurs lames de rechange à prix exorbitant, fait à peine mieux… Pourquoi de tels tarifs ? Face à cette question, l’argumentaire des fabricants est bien rodé : si l’encre est coûteuse, c’est que les technologies nécessitent un coût en recherche et développement très important. Notamment la chimie pour garantir une longévité aux tirages et les têtes d’impression, charnière du système. Il est vrai qu’arriver à des tirages photo réalistes avec de simples gouttelettes relève de l’horlogerie de précision. Hélas, les recherches ne concernent pas que l’amélioration de la qualité ! Pour contrer la concurrence des cartouches génériques, le cap est mis constamment dans de nouveaux systèmes de protection. Puces électroniques, têtes d’impression intégrées aux cartouches, l’ingéniosité déployée est à la hauteur des moyens (financiers ?) mis en ?”uvre.Et que dire des puces de gestion de l’encre qui limitent intentionnellement le nombre de tirages papier, même si de l’encre reste dans la cartouche. Argument avancé : le gage de qualité. Difficile en effet de rater dans ces conditions une impression par manque d’encre… Mais pour le consommateur, ce sont quelques euros de perdus sur les jet d’encre et beaucoup plus sur les laser. Sur le Web, des témoignages font état de véritables abus (http://tinyurl.com/5nr7rl). Pouvoir imprimer sur une laser 1 800 pages supplémentaires à partir de l’alerte de manque d’encre montre l’étendue de l’arnaque.
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