Pour Inktomi, la perte de Yahoo est avant tout symbolique. La société de Jerry Yang ne représenterait en effet que 2 % des revenus du moteur de recherche. Mais les retombées, en termes d’image de marque sont incalculables. Pour Google, au contraire, c’est la consécration.Selon Larry Page, le cofondateur de cette société basée à Mountain View, en Californie, cité par l’agence Reuters, ” le succès de Google repose sur une spécialisation à l’extrême dans les technologies de moteurs de recherche “. Ce qui n’est pas le cas d’Inktomi, qui se consacre également au marché de l’audience sur Internet.Fort du partenariat conclu avec Yahoo, Google a simultanément dévoilé la toute dernière version de son moteur de recherche. Annoncé, ce n’est pas une surprise, comme “le plus puissant au monde”, il couvrirait près d’un milliard de pages Web, l’équivalent des deux tiers du contenu estimé de la Toile.Pour autant, comme s’ils souhaitaient relativiser la portée de leur décision, les dirigeants de Yahoo ont affirmé que Google devait encore faire ses preuves sur la durée, et ont annoncé un accord avec… Inktomi, pour le développement d’intranets au sein des entreprises.
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