Pour avoir un test complet de la prochaine console de Microsoft, la Xbox Series X, il va falloir encore patienter quelques semaines. Désolé ! Mais, consolez-vous (oh oh oh) : depuis hier, jeudi 15 octobre, nous sommes en mesure de vous donner nos premières impressions sur la prochaine console super puissante de Microsoft, la Xbox Series X.
Nous avons décidé de vous proposer des articles thématiques plutôt qu’un énorme article fleuve qui vous aurait donné des crampes de pouces ou d’index, suivant que vous nous lisiez sur smartphone ou ordinateur.
Nous publierons ces articles (courts ou moyennement courts) au fur et à mesure de nos découvertes et de nos premières prises en main. Pour ouvrir le bal, nous avons commencé, une fois n’est pas coutume, par vous parler de la manette, de ses bons comme de ses moins bons côtés.
Maintenant, il est temps de rentrer dans le dur. Comme nous l’expliquons dans l’encadré ci-dessous, le Core System de notre Xbox Series X n’est pas encore final. Donc nous n’avons pas un OS parfaitement stable. Il l’est toutefois bien assez pour nous permettre de mener à bien nos premiers tests et pour vous donner nos premières impressions.
Toutes nos premières mesures de performances, en l’occurrence de temps, sont à prendre avec quelques pincettes pour l’instant. Nous les referons dès l’OS final reçu et vous les retrouverez dans leur intégralité (plus de jeux, plus de mesures) dans notre article de test définitif à paraître dans quelque temps.
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Le facteur X de cette Series : la vitesse
- Mise en route, sortie de veille et démarrage en côte :
Microsoft nous a vanté les démarrages, redémarrages et procédures d’identification en trombe de la console depuis des mois. Nous l’avons pris au mot. Nous avons donc posé notre Xbox One X à côté de la Series X, nous avons connecté les consoles sur deux écrans 4K en HDMI et nous leur avons fait faire des tours de circuit. Plein. Nous y avons même ajouté l’installation d’un jeu depuis un disque physique, GTA V pour ne pas le citer (qui n’est, pour l’heure, pas encore jouable sur la Series X).
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les temps réalisés par la nouvelle console de Microsoft sont tout simplement… dingues. À peine le bouton Power effleuré, que le « carillon » retentit et que l’interface d’identification… apparaît.
Au premier allumage, nous avons même cru que Microsoft nous l’avait envoyée en mode Veille. Non, ce sont bien des démarrages en trombe que la Series X réalise. Nous avons presque divisé par deux le temps nécessaire au redémarrage commandé de la console.
En revanche, la fonction de sortie de Veille n’est pas instantanée, elle prend un peu moins de temps que sur la One X, mais les deux Xbox sont, ici, au coude-à-coude.
Nous ne pensions pas que les améliorations se ressentiraient jusqu’à l’installation d’un jeu depuis un disque physique. Mais même là, nous avons réussi à gagner six minutes sur une procédure complète de GTA V qui s’est même offert le luxe d’être jouable un peu plus de cinq minutes après que la galette du jeu ait été avalée par la console next gen.
- Lancement de jeux, chargement de sauvegardes :
Bien, passons aux jeux maintenant. Nous vous proposons ici qu’un tout petit éventail des scores que nous avons mesurés. Nous avons pris des jeux Microsoft, des jeux AAA d’éditeurs tiers et… Fortnite, comme cobayes.
Précisions que le temps de lancement est mesuré entre le moment où nous avons sélectionné le jeu dans l’interface et l’instant où le premier écran avec lequel on peut interagir apparaît.
Pour les chargements de sauvegardes ou la reprise de parties, le temps est mesuré entre le moment où nous avons choisi la partie à charger et l’instant où le jeu est pleinement jouable, les scènes correctement affichées à l’écran.
En moyenne, on observe un gain de temps allant de 25 à presque 150% grâce à toute la plate-forme matérielle de la machine. Le SSD y est pour beaucoup, mais la mémoire GDDR6 également. Sans oublier la grosse puce qui combine à la fois la partie CPU et le GPU.
Quick Resume, mon amour !
Le Quick Resume est l’une des armes fatales de la Xbox Series X. En clair, cela vous permet de lancer plusieurs jeux en même temps et de pouvoir passer de l’un à l’autre sans avoir à les redémarrer à chaque fois.
Mieux, vous reprenez votre partie exactement là où vous l’avez laissée. On a essayé pour vous et ça marche. Le Quick Resume est l’un des composants les plus importants de la techno Velocity Architecture de Microsoft.
Sur le plan technique, pour faire simple, c’est grâce aux efforts combinés du SSD, de la mémoire vive et de différentes unités de la puce que ce petit miracle est possible. Une espèce d’image de votre partie est mise en mémoire, compressée en un tout petit paquet, qui sera prêt à être déballé en quelques secondes à la moindre de vos demandes.
Nous avons chargé nos sauvegardes d’Assassin’s Creed Origins et Red Dead Redemption 2 à la suite sur les deux consoles. Puis, nous nous sommes ensuite amusés à passer d’un jeu à l’autre. Enfin, sur la Series X seulement. Sur la One X, faute de Quick Resume, c’est impossible.
Sur One X, quand vous souhaitez passer d’un jeu à un autre, elle ferme le jeu en cours et lance ensuite le suivant. Elle charge la sauvegarde, etc. Bilan pour passer du titre d’Ubisoft à celui de Rockstar, il nous a fallu plus de cinq minutes (chronomètre = temps de lancement de ACO + chargement partie + lancement de RDR2 + chargement partie). Si vous passez d’un jeu à l’autre alors qu’un premier titre tourne, il faut plus de 2 min 20 à la One X pour faire la transition.
Pratique pour se faire un café, on a (presque) même le temps de moudre les grains et de bien choisir le calibre du filtre.
Sur la Series X, comme elle peut tout à fait gérer les deux de front, elle fait la bascule en… 13 secondes. Elle ne vous laisse pas une minute de répit. Elle est là pour jouer, pas pour faire le café… justement. Bilan : il va falloir vous mettre à l’instantané.
Combien de jeux pour venir à bout du Quick Resume ?
Deux jeux, trop facile pour le Quick Resume ? OK. Passons à trois, puis quatre. Nous avons introduit Gears 5 dans notre procédure et enfin, Dirt 5 (auquel nous avons accès en anticipé pour tester la console).
Nous avons ensuite fait varier les choses comme suit : Red Dead Redemption 2 (jeu très lourd) – Gears 5 (jeu moins lourd car non open world) – Assassin’s Creed Origin (jeu lourd) – Dirt 5 (moyennement lourd mais sacrément optimisé graphiquement).
Bilan : 17 secondes en moyenne (20 au pire) pour passer d’un titre à l’autre et reprendre nos parties là où nous les avions laissées. C’est magique. Dans Dirt 5, nous nous attendions pas à une telle reprise (10 secondes) sur les chapeaux de roue. Surpris, nous avons donc fait une belle sortie de route et avons terminé dernier de l’étape…
Plus sérieusement, après avoir goûté au Quick Resume, on se pose naturellement la question : comment a-t-on pu faire sans cette technologie avant ? Voilà qui va vraiment changer notre façon de jouer à la console. Et sans doute rapprocher un peu plus la Xbox Series X d’un… PC de jeu survitaminé.
(Mise à jour du 6/11/2020 : précisions apportées sur le mode de mesure du temps de passage de ACO à RDR2 sur Xbox One X avec modification du tableau final).
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