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Wikimedia signe un partenariat avec le Centre Pompidou

Pour diffuser et « libérer » la culture sur Internet, la fondation Wikimedia doit se rapprocher des professionnels du domaine. Elle signe ce mercredi « un accord de partage d’expérience et de contenu » avec le Centre Pompidou.

La mission que s’est donnée Wikimedia France est de diffuser et de « libérer » la culture sur Internet. Dans le cadre de ce vaste programme, elle développe des partenariats avec des professionnels du monde de la culture. C’est pour poursuivre ce travail qu’« un accord de partage d’expérience et de contenu » sera signé ce 18 septembre 2013 entre le Centre Pompidou et Wikimédia France, Rémi Mathis.

Amorcé il y a un an lors du lancement du Centre Pompidou virtuel, ce dialogue entre l’établissement public et l’association est formalisé par une convention axée autour de la contribution du site contributif Wikipédia aux thèmes de l’art moderne et contemporain.

Le projet prévoit, sur 2013-2014, une vingtaine d’ateliers et de conférences destinés à un public amateur du Centre Pompidou et aux professionnels du musée, « pour un meilleur partage des connaissances » sur l’art moderne et contemporain, selon Wikimédia. Les ateliers formeront à la contribution sur Wikipédia sur ces thématiques, en s’appuyant sur les ressources documentaires et bibliographiques du Centre Pompidou, avec le soutien des professionnels du musée et de la bibliothèque.

Plusieurs partenariats existent déjà

Cet accord fait suite à « une première expérience réussie » en 2011 où des contributeurs de l’encyclopédie libre Wikipédia et des professionnels et amateurs du musée s’étaient réunis pour écrire et améliorer des articles de Wikipédia sur des artistes et des oeuvres présentés au Centre Pompidou, précise Wikimédia.

En France, d’autres accords ont déjà été signés entre la fondation et des institutions ou des lieux culturels, avec le muséum de Toulouse il y a trois ans pour photographier ses collections en haute définition et les rendre accessibles sur WikiCommons et avec le château de Versailles en 2011 pour permettre une plus grande diffusion des richesses du lieu. Un autre accord avait permis de mettre en ligne sur Wikisource 1 400 documents tombés dans le domaine public et numérisés par la bibliothèque Gallica pour qu’ils soient corrigés par des internautes.

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Cécile Bolesse, avec AFP