Le Wireless Application Protocol est à la téléphonie mobile ce qu’Internet est aux ordinateurs personnels.
Cette technologie, qui permet aux utilisateurs de mobiles d’accéder à des services interactifs (e-mail, Web, jeux, information en direct, etc. ) via le clavier et l’écran de leur téléphone, est désormais une norme internationale. Et si, jusqu’à présent, Nokia était le seul constructeur à proposer un téléphone compatible, le 7110, d’autres lui embo”tent le pas : Siemens, Ericsson, Motorola, Samsung et Alcatel sortent en ce moment leurs premiers modèles Wap. C’est que l’enjeu est d’importance : l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) estime, qu’en France, le nombre d’utilisateurs de mobiles WAP sera d’environ deux millions d’ici à la fin de l’année 2000.
Côté services, les annonces de partenariat entre les constructeurs, les opérateurs et les fournisseurs de services se multiplient partout dans le monde. En Allemagne, Yahoo! sera accessible gratuitement sur les portables Siemens dès le mois d’avril ; en Grande-Bretagne, IBM aidera les utilisateurs de mobiles à réserver leurs billets sur les lignes de British Airways, tandis que les abonnés à Vodafone pourront consulter leurs comptes bancaires directement depuis leur téléphone ; en Hollande, le courtier ING Groep est en train de tester un service Wap de transactions boursières. La France n’est pas en reste : France Télécom s’est allié à IBM et Palm Computing pour offrir aux possesseurs de Palm Pilot V un accès à l’intranet de leur entreprise via son réseau Itinéris ; SFR et Webraska lancent un service de cartes du trafic automobile en temps réel sur téléphone Wap, tandis que l’éditeur Ubi Soft crée Ludi Wap, un service qui fournira des jeux interactifs en Wap.
Tous semblent donc bien prendre au sérieux les prévisions du cabinet d’études IDC, qui affirme que le marché du non-PC pour l’accès à Internet dépassera en 2002 celui du PC
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